Par Marly Pala
Bangui 25 avril 2024—(Ndjoni Sango): Le phénomène d’accident que ce soit routier ou fluvial devient récurrent en République centrafricaine. Cela est provoqué par le mauvais état des routes d’une part et d’autre part, par les surcharges, l’excès de vitesse ou encore le non respect du code de la route. Alors quelles mesures doivent prendre pour réglementer ce secteur afin d’éviter des accidents ?
Le secteur de transport routier ou fluvial en République centrafricaine reste encore en état embryonnaire du fait que les principes réglementant ledit secteur ne sont pas respectés par les conducteurs et agents de circulation. Ce qui fait que ce pays enregistre chaque année des cas d’accident de circulation à un taux élevé.
Les réels problèmes qui sont à l’origine de ces accidents, sont l’état de dégradation avancée des routes, le manque de suivi et de contrôle des engins utilisés, le manque de respect du code de la route par les conducteurs et plusieurs autres négligences de la part des autorités routières visant à infliger des sanctions sévères en cas du non respect des règles de conduite.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, les voies routières et fluviales sont remplies des vieux véhicules et baleinières, mettant en danger, la vie des citoyens. Une situation déplorée par un centrafricain qui requiert l’anonymat : « Le secteur des transports en RCA a encore de sérieux problèmes de fonctionnement, car on constate avec beaucoup d’amertumes que les autorités routières ne font pas bien leur travail. Ce qui fait qu’on compte de nos jours, plusieurs vieux véhicules qui transportent des bœufs, les bus et taxis de trafic après barrière brillent dans les surcharges qui mettent en péril la vie des passagers. Et le récent cas est celui de la baleinière qui a chaviré, provoquant de nombreuses victimes. Donc à mon avis, si les autorités routières prennent des mesures restrictives pour réglementer ce secteur, beaucoup de centrafricains échapperont à ces dangers mortels », a-t-il pensé.
Cette interrogation vient suite au récent naufrage d’une baleinière sur la rivière Mpoko le vendredi 19 avril dernier, transportant de centaines de personnes alors que celle-ci est hors d’usage pendant plusieurs moments. Et d’autres cas accidents de circulation provoqués par les surcharges des véhicules, la dégradation des routes, le non respect du code de la route et parfois les mauvais états des véhicules de convoi.