Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 02 Mai 2024–( Ndjoni Sango): Dans une table ronde animée ce mardi 30 avril 2024, les leaders du Comité d’Initiative pour le Contrôle des Actions des USA en Centrafrique (CICAUSAC), entendent adresser une lettre ouverte au chef de l’Etat Faustin Archange Touadera. Dans cette note, ils dénoncent certains médias nationaux sous l’emprise des puissances étrangères dans le but de propager les fake news et les messages de haine.
Afin de barrer la route à l’influence étrangère sur le territoire national, la plateforme dénommée Comité d´Initiative pour le Contrôle des Actions des USA en Centrafrique est dans la logique d’attirer l’attention du chef de l’Etat sur certaines manœuvres qui selon ces leaders sont contre le développement de la 7ème République.
Selon le porte-parole de cette organisation, cette rencontre consiste à dénoncer les mauvaises pratiques des États-Unis à soudoyer certains médias locaux à véhiculer les messages de haine et de dénigrement envers les dirigeants.
« Aujourd’hui, les Etats-Unis utilisent certains journalistes en leurs donnant de l’argent pour faire la campagne de dénigrement et de désinformations. C’est pourquoi, nous avions organisé cette assise avec les professionnels des médias pour dire non à cette pratique. Nous alertons également le gouvernement plus précisément les autorités compétentes qui sont censés protégés les professionnels des médias à bien faire leur travail afin de protéger les journalistes dans l’exercice de leur fonction. Cette campagne de dénigrement est faite à l’endroit des autorités et touche également ce qui se passe dans ce pays », a fait savoir Elvis Réamdé, porte-parole du Comité d’Initiative pour le Contrôle des Actions des USA en Centrafrique (CICAUSAC)
La plateforme de la société civile Comité d’Initiative pour le Contrôle des Acteurs des USA en Centrafrique (CICAUSAC), est composée de plusieurs leaders de la jeunesse de différents arrondissements de Bangui. Pour ces derniers, les professionnels des médias doivent comprendre la gravité des informations qu’ils publient ainsi que les répercussions.
« Ils doivent aussi comprendre qu’ils exercent un métier noble et qu’ils ne doivent pas être utilisés comme un moyen de règlement de compte ou autres qui n’honorent pas l’éthique et la déontologie du journalisme », ont-ils déclaré.