Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 13 Mai 2024—(Ndjoni Sango) : Suite à la montée de l’incivisme et de la dépravation des mœurs juvéniles ces derniers sur les réseaux sociaux par la publication des vidéos à caractère sexuel et tant d’autres, le gouvernement a vite réagi en vue d’éviter le pire dans le futur. Ainsi, les autorités promettent de mettre en place un mécanisme de répression contre l’incivisme juvénile.
Alors que la jeunesse constitue le socle d’une société donnée, mais celle-ci se lance dans une aventure très éphémère susceptible de la plonger dans un avenir incertain mettant toute une génération future dans une situation irréversible.
Mais comment comprendre qu’une catégorie de cette jeunesse se livre à la consommation de la drogue et autres stupéfiants susceptibles de l’ôter l’avenir.
Vis-à- vis de cette situation alarmante, le ministre de la promotion de la jeunesse, de sport et de l’éducation civique, Héritier Doneng, a appelé les partenaires du gouvernement à soutenir les projets en vue d’atténuer l’incivisme au milieu jeune.
« On parle de la protection de la femme et on ne parle pas de la protection de la jeunesse. Donc, cela a attiré notre attention de créer un service de la protection de la jeunesse qui serait à analyser de manière approfondie les causes liées à l’implication massive de la jeunesse centrafricaine dans le processus de déstabilisation de notre pays. Vous allez voir que la jeunesse Centrafricaine avec une proportion de 78% au sein de la population globale constitue la première actrice victime des crises qui ont secoués le pays. Ce service est appelé à étudier de fond les goulots d’étranglements, les facteurs qui poussent ces jeunes à s’impliquer massive dans les crises. 3/4 dans les groupes des hommes armés sont des jeunes. Quant à la dépravation des mœurs, nous allons mettre en place des mécanismes de répression. Quand j’ai vu les images de élèves de l’école FATEB diffusées sur les réseaux, on était tous stupéfié et on se rend compte intégrer dans ce désagrément, à la fois les parents, à la fois les enseignants au niveau des établissements scolaires et à la fois l’Etat », a fait savoir le ministre.
II faut signaler que c’est une cellule de répression sous tutelle du département de la jeunesse en vue d’identifier les auteurs, co-auteurs des images abominables sur les réseaux sociaux afin de les traduire devant les juridictions compétentes du pays pour répondre de leurs actes.