Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 13 Mai 2024—(Ndjoni Sango) : Il y’a de cela un bon bout de temps que les relations diplomatiques entre Bangui et Paris ont été suspendues. Pour raccorder les liens de coopération, les hautes autorités centrafricaines et françaises ont dû entamé des discussions pour définir de nouvelles bases de coopération à travers la récente visite du président centrafricain, Faustin Archange Touadera à Paris où il a eu un tête-à-tête avec son homologue Emmanuel Macron.
En avril dernier, sur invitation de l’Elysées, le président Touadera accompagnée d’une forte délégation s’est rendus à Paris dans le cadre d’une visite de travail. Une visite qui lui a permis de définir les nouvelles bases de coopération à travers un partenariat gagnant-gagnant entre les deux Etats.
Selon le diplomate français à Bangui qui se réjouis de sa nomination ayant porté les fruits, salue cette reprise des relations entre Bangui et Paris.
« C’est le Président de la République qui m’a dit de venir ici afin de remettre la relation franco-centrafricaine dans le bon chemin, en droit chemin. Et, je me suis attelé à cette tâche depuis mon arrivée et c’est réussi. C’est fait dans la mesure où je suis arrivé le 1er août et le 13 septembre, les deux présidents se sont rencontrés à Paris et ils m’ont demandé d’élaborer une feuille de route de reprise des relations entre les deux gouvernements qui étaient entretemps suspendues dans d’autres domaines », a fait savoir le diplomate français en poste à Bangui, Bruno Foucher.
Il a par la suite rappelé quelques grands axes de cette nouvelle coopération avec les autorités centrafricaines.
« Cette feuille de route, je l’ai élaborée avec la partie centrafricaine. Et récemment dans les actualités, vous aviez suivi que le 17 avril dernier, les deux présidents se sont rencontrés à nouveau à Paris et ont endossé cette feuille de route qui trace le chemin de la relation entre nos deux pays. Cette feuille de route compte plusieurs axes à savoir un axe de coopération, un axe qui concerne l’organisation avec les administrations et organisations qu’elles soient civiles ou religieuses de les entendre pour voir quel type de coopération, nous pourrions relancer dans tous les domaines où le président avait mentionné comme l’énergie, les infrastructures, l’éducation, santé et autres », a-t-il ajouté.
Selon le ministre conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mopkem, l’un des points débattus pendant le séjour du président Touadera en France concerne la relance de l’aide budgétaire suspendue entretemps par la France.