Quoi de plus pour confirmer cette thèse qui anime le grand public centrafricain. « La jeunesse trouve du confort dans consommation de l’alcool, il veut investir une somme en or pour se noyer dans l’alcool ».
Aujourd’hui même si cela n’inquiète pas un grand nombre, la montée en puissance des cabarets dans la ville de Bangui et ses environs créé un espace de retrouvailles des jeunes, autour des cassiers, ces derniers oublient les réalités et la place qu’ils jouent pour une Centrafrique de demain.
Il suffit de faire un tour à Benz-ville, au croisement Sica, et les recoins pour constater ces faits, aucune loi interdise le divertissement et la loisir mais si la vie des futurs cadres en dépendent il est impératif de trouver des palliatifs.
Qui en est responsable ? Les parents ? La jeunesse ?
Il est déplorable de voir les jeunes de moins de 18 ans s’enivre dans l’alcool et la prise des stupéfiants dans les bars, quel avenir pour la patrie ? Si un nombre considérable est dans la prédication, l’incertitude d’une jeunesse responsable et prête à relever les défis est à noter.
«Le commerce qui marche le mieux est l’ouverture des cabarets» , me disait un jeune, cette pensée est comprise aussi bien que par les responsables des bars d’ici que les étrangers, c’est pour cela que les étrangers ce sont investis massivement dans ce secteur, l’ouverture récemment au Parc d’un espace qui offre la bière à pression à moin de coup crée un embouteillage des jeunes sur cette place.
À côté de cette situation de la scène des cabarets, les jeunes sous l’effet de l’alcool se laissent emporter par des désirs sexuels qui entraînent la mise en scène sur les réseaux des images qui détruisent les bonnes mœurs
Il faut noter que la masse qui constitue ces moments des jeunes sont pour la plus part des scolarisés issues des établissements de la place.
Ces éléments constitutifs montrent à quel point la jeunesse est indifférente face aux défis de l’heure. On ne peut confondre toute la jeunesse, certaines font une exception mais cette exception n’est considérable.
La responsabilité est partagée, si on s’en tient au principe, chaque Etat doit protéger son peuple et doit assurer son bien-être, c’est pourquoi l’Etat doit instaurer des gardes fours pour réduire les risques liés à la prolifération des cabarets et sensibiliser la jeunesse d’avantage sur le retour à la morale, même si le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, un travail de réveil reste à faire.
La jeunesse doit comprendre qu’elle ne restera pas jeune pour l’éternité, la République Centrafricaine à besoin d’elle pour son développement, la consommation excessive est l’alcool ne changera pas le triste passé, l’exemple des pays qui nous entourent peut déjà nous servir de leçon, plus que jamais on compte sur toi.
Quand un enfant réussisse c’est la fierté d’une famille, c’est pourquoi chaque parent doit comprendre que c’est un devoir noble, celui de veiller au bien-être et la protection de leurs enfants, mettez donc tous en œuvre pour que nos enfants réussissent, les conseils et les exemples peuvent changer et conscientiser ces derniers, il est vrai que l’homme reste une entité insaisissable mais si la volonté est là tout est possible.
Même s’il existe des dérapages de ces derniers, ne baissez pas les bras, un parent reste un parent.
Abdel Nebi Wilson Diguis