Par Erick NGABA
Bangui 21 Mai 2024—(Ndjoni Sango) : L’association Sewa ti Saint Marcel (ASSM) a organisé le 4 mai dernier une conférence débat sur l’histoire des maisons de formation de Centrafrique prenant le cas du petit séminaire de Saint Marcel de Sibut. Cette première conférence a été animée par l’Abbé Célestin Dongombé pour édifier les anciens séminaristes membres de l’ASSM sur l’histoire spécifique des séminaires en République centrafricaine.
Ils sont des dizaines anciens séminaristes membres de l’association Sewa ti saint Marcel à prendre part ce moment d’échange sur l’histoire des maisons où ils ont reçu leur formation religieuse et professionnelle. Le thème de la conférence a permis aux participants d’interagir avec le conférencier permettant ainsi de mieux cerner l’histoire des séminaires dans le pays.
« Parler de la maison de formation, il y’en a beaucoup. Car, chaque maison de formation a son histoire spécifique liée au charisme de l’ordre. Les maisons presbytérales, ces petits séminaires où on accueille les enfants qui n’ont pas de moyens pour leur formation, ont été instituées ont 1215. Aujourd’hui, l’avenir des séminaires chez est hypothétique en sens que ça coûte un peu cher. Beaucoup de parents se plaignent aujourd’hui par rapport à la scolarité des jeunes qui doivent entrer au séminaire. Et j’ai dit qu’on ne va pas au séminaire pour obligatoirement devenir prêtre, mais aussi pour se former. L’éducation qu’on reçoit dans ces internats peut nous aider dans la vie active. C’est au grand séminaire que certains jugent opportun pour la vie de sacerdoce », a expliqué le conférencier l’Abbé Célestin Dongombé.
Cette première conférence débat fait partie du plan d’action de l’association Sewa ti saint Marcel qui prévoit dans son fonctionnement plusieurs activités afin d’atteindre ses objectifs.
« Nous avons notre plan stratégique pour nous permettre de mener nos activités. Déjà, le premier objectif est atteint à travers cette conférence débat. Car, cela a été une réussite et une première pour notre association de débattre sur l’historique des maisons de formation. En tant qu’anciens séminaristes, nous sommes plus que jamais interpelés à mettre en commun nos réflexions et nos projets pour soutenir les maisons de formation », a martelé Franklin Justin, cadre du bureau de l’ASSM.
Cette conférence débat a été aussi une aubaine pour les anciens séminaristes de se pencher sur la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les maisons de formation dans un contexte difficile en République centrafricaine.
