Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 26 juin 2024 –(Ndjoni Sango) : Apres la maternelle, le primaire, le collège voire le lycée les élèves s’attendent à une référence couronnant tout ce cursus scolaire pour rentrer dans la vie des étudiants. A cet effet, l’examen du baccalauréat est un tampon qui se situe entre le collège et les études supérieures.
L’examen du baccalauréat est très important dans la vie des élèves qui marque le passage du lycée à l’université. Cette nouvelle situation de devenir des étudiants à l’université est une étape très majeure dont les préparatifs devrait être accompagnés par l’assiduité des élèves durant les cours et les groupes de travail toute l’année pour sortir victorieux et embrasser les études supérieures ou voir opter pour d’autres options professionnelles.
Cette phase de préparation doit se faire en toute honnêteté sans réfléchir un instant à une démarche catastrophique comme la tricherie en vue d’avoir les compétences appropriées pour prétendre à occuper des postes méritoires selon l’exigence de la société qui s’appuie sur un adage qui dit : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
La République Centrafricaine aujourd’hui a besoin des cadres avec des qualifications requises dans ces différentes institutions. S’il s’avère important d’organiser les épreuves du baccalauréat c’est pour préparer les futurs cadres et les compétences qu’il faut pour relever les défis à travers un capital humain conséquent pour un développement durable.
Selon un père de famille plus direct déconseille la tricherie et appelle les autorités compétentes à prendre des mesures qui s’imposent pour faire échec à ce fléau.
« La tricherie n’a jamais profiter même si quelqu’un veut aujourd’hui tricher pour pouvoir être admis mais avec l’avenir cela prouvera qu’il n’a jamais été à la hauteur. C’est ce qui fait que quand nous disons l’homme qu’il faut à la place qu’il faut c’est justement pour des cas comme ça, lorsqu’un élève étudie bien et se prépare bien à ses examens celui-ci n’a pas besoin de tricher. Et don s’il admet à un examen par ses propres connaissances et sa bonne préparation c’est une fierté pour lui de pouvoir avoir son examen mais s’il passe par la tricherie étant donné qu’à l’heure du 21e siècle l’intelligence artificielle et le phénomène des téléphones androïdes rendent paresseux des élèves », a-t-il martelé
II rappelle par ailleurs aux enseignants, aussi aux parents et au gouvernement de sensibiliser les enfants au début de l’année pour leur signifier que la tricherie est prohibée c’est une démarche catastrophique pour un élève après le bac de s’inscrire à l’université.
