Par Mamadou NGAINAM
Bangui 10 juillet 2024—(Ndjoni Sango) : L’opposition centrafricaine est dans une manœuvre de boycott des élections locales prévues en octobre prochain. Ainsi, le coordonnateur national de l’ONG AZIMUT, Pott Madendama-Endzia, qui dans un point de presse, qualifie l’opposition d’un groupe de bandits.
La politique de la chaise vide comme fer de lance de la classe politique de l’opposition est considérée comme un non-évènement pour les Centrafricains ainsi que les leaders de la société civile.
La lutte contre la démocratie à travers l’appelle à la boycotte des échéances électorales lancées par les opposants politiques, le retrait dans le processus électoral sont entre-autres les comportements antipatriotiques des hommes politiques de l’opposition déplorés par les différentes couches sociales centrafricaines.
C’est dans ce contexte que le coordonnateur de cette ONG appelle les Centrafricains à rester souder et à se mobiliser massivement pour remplir leur devoir civique dès l’appelle de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) pour la convocation du corps électoral.
« Selon moi, le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), n’est plus un parti politique mais plutôt un groupe des bandits. Parce que dans un parti politique, il y’a des adeptes et des adhérents, et ces opposants ne peuvent pas faire taire leurs militants en mettant leur voix dans la poubelle. Du côté de l’UFDO, c’est un parti politique de l’opposition du moment où ils ont une bonne vision politique qui contribue au développement du pays. Contrairement au BRDC qui favorise la violence, parce que ne pas participer aux élections c’est encouragé la prise du pouvoir par la force, encouragé la rébellion. Du coup, le gouvernement doit prendre ces responsabilités vis-à-vis de ce groupe des bandits appelés BRDC », a dénoncé Pott Madendama-Endzia coordonnateur de l’ONG AZIMUT.
Il a par la suite appelé les Centrafricains de toutes les couches sociales à aller massivement remplir leur devoir civique.
« Il est temps que tous les Centrafricains puissent se lever activement pour participer à l’exercice de la démocratie. Ils doivent aller librement aux urnes exprimer leur voix pour que ces élections puissent être un succès national », a-t-il lancé.
La voix des urnes qui est l’une des valeurs de la démocratie permet à un peuple d’élire lui-même ses dirigeants à travers les projets de société. Empêcher un peuple ou le priver de son droit civique est un frein à son développement.