Par Socrates Fibanga
Bangui 16 juillet 2024(Ndjoni Sango) : alors que l’opposition et les bandits armés s’agitent à empêcher la tenue des élections locales prévues en octobre prochain, les Centrafricains ne cachent leur engouement à aller à ces scrutins. Les jeunes qui constituent la majorité de la population centrafricaine et qui n’ont jamais fait l’expérience de la gouvernance locale se disent déterminés à aller à ces échéances.
C’est une étape de la vitalité démocratique du pays que les moins de 35 ans des Centrafricains qui n’ont jamais fait l’expérience de la gouvernance locale ne veulent rater en aucun cas. Malgré les turpitudes du BRDC et des groupes armés à boycotter les élections locales d’octobre prochain, ceux-ci restent déterminés et se préparent activement à prendre part à ce jeu démocratique qui selon eux, ouvrira la voie au développement du pays.
Des 4 coins du pays de la RCA, on ressent un vrai engouement de la population qui interpelle les autorités à créer toutes les conditions nécessaires afin d’organiser ces élections. Les jeunes entendent s’exprimer et se mettre en valeur à travers cet exercice qui n’a pas eu lieu dans le pays depuis près de 40 ans.
« Nous sommes déterminés et même déjà en ordre de bataille afin de prendre part aux élections locales qui viennent. Ces élections qui devront nous permettre de concrétiser la politique de décentralisation voulue par les autorités sont aussi l’occasion pour nous les jeunes de nous exprimer. J’invite donc mes pairs jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales en tant que votant mais aussi entant que candidat. J’invite aussi les autorités du pays, l’Autorité Nationale des Elections ainsi que les partenaires du pays à tout faire pour la réussite de cet exercice démocratique dans notre pays » a déclaré Jacques Ndougou, leader de la jeunesse de Gobongo 4.
Il souhaite par ailleurs que l’opposition revienne à la raison afin de participer à ces moments historiques que seront ces élections locales. Concernant les agitations des groupes armés, il exhorte les autorités à les mettre hors d’état de nuire afin de permettre aux Centrafricains d’aller s’exprimer librement.