Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 19 juillet 2024—(Ndjoni Sango): Séjournée à Bangui pour une mission de 7 jours, une équipe du Fond Monétaire International (FMI), accompagnée du représentant résident de ladite institution en Centrafrique et du ministre en charge des finances et du budget Hervé Ndoba, a fait la restitution des conclusions de ladite mission. Ce compte rendu fait suite à une audience accordée dans l’après-midi du mercredi 17 juillet 2024 par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.
Le dossier Centrafricain au titre de la seconde revue de facilité élargie de crédit passé devant le Conseil d’Administration du Fond Monétaire International (FMI), vient de connaître un succès.
Les efforts consentis par le gouvernement Centrafricain sous la très haute impulsion du président Faustin Archange Touadera, ont porté ces fruits et abouti à une conclusion favorable de la seconde revue de la facilité élargie de crédit auprès du partenaire financer de la RCA le Fond Monétaire International.
Au cours de ces échanges, le président Centrafricain, Faustin Archange Touadera, a soulevé la question relative liée à la trésorerie, à la fiscalité pétrolière ainsi qu’à l’importation des produits pétroliers au terme du second semestre de l’année en cours. Il a par la suite donné des instructions fermes au gouvernement de travailler dans cette même logique afin de féliciter le FMI pour le résultat de ladite mission qui épuisera le 24 juillet 2024.
Quant au ministre des finances et du budget, Hervé Ndoba, cette mission de travail leur a permis non seulement de travailler en synergie avec les chefs des différentes départements ministériels sur le programme de facilité élargie de crédit dans le but de bénéficier de l’appui financier du FMI, mais aussi de recevoir des appuis budgétaires venant des partenaires financiers de la République centrafricaine.
L’argentier Centrafricain a par ailleurs réitéré son engagement que des efforts doivent être déployés pour parvenir à une bonne conclusion à travers des reformes de la 3ème revue qui prendre fin au mois de septembre. De ce fait, le régime de Bangui doit mobiliser les recettes domestiques et maîtriser les dépenses publiques de telle sorte qu’elles puissent être orientées sur des secteurs vitaux entre-autres : la santé, l’éducation et la construction des infrastructures publiques.
