Par Prince Baipo
Bangui 19 Juillet 2024- (Ndjoni Sango): S’il est une évidence que les routes ont un effet positif sur la croissance économique d’un pays, les efforts conjugués par les autorités par le développement de la route dans le pays doivent être soutenus par les partenaires du pays. La construction des infrastructures routières permet en effet d’entretenir le commerce entre les personnes, ce qui contribuera sans doute à l’augmentation de niveau de vie et des activités économiques du pays.
Selon un rapport de l’Association Mondiale de la Route (AMR) de cette année, le développement du transport routier et des infrastructures routières sont les clés de l’évolution et de la prospérité des sociétés modernes qui devraient figurer dans l’agenda des projets de développement des principaux bailleurs en faveur des pays en voie de développement.
La route est un facteur de ralliement des personnes, des lieux, des biens et services de façon sûre, efficace et durable. Il est donc essentiel de créer des mécanismes pour promouvoir le développement du secteur routier d’un pays. L’expérience dans les pays développés démontre que la route a apporté des contributions significatives à l’essor socio-économique de ces pays.
C’est ainsi qu’il importe pour la RCA, pays en voie de développement et dont les revenus sont limités pour investir dans la construction des routes, que les efforts conjugués par les autorités pour l’évolution de ce secteur soient d’avantage soutenus. Le développement de ce pays enclavé ne passera que par le développement d’infrastructures routières de bonne qualité.
Certaines régions du pays produisent annuellement des denrées alimentaires qui n’arrivent pas à être écoulées faute de réseau routier. Des investissements accrus dans les infrastructures routières permettront donc d’optimiser les moyens d’améliorer le commerce au niveau national et de favoriser les échanges entre les différentes régions du pays.
Il est aussi souhaitable que les nombreuses organisations humanitaires présentes sur presque tout le territoire centrafricain revoient leurs stratégies en passant pour des acteurs de développement et non rester des acteurs d’assistance humanitaire en construisant des routes.
