Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 22 juillet 2024–(Ndjoni Sango): Dans un entretien avec les professionnels des médias tenu dans la salle de conférence du palais présidentiel, le ministre conseiller en communication et porte-parole de a Présidence, Albert Yalolé Mokpem, appelle les ONG à l’ordre en respectant leur cacher de charges. Cette réaction fait suite aux nombreux dérapages relevés en Centrafrique où certaines de ces ONGS jouent double jeu pour échapper au contrôle des autorités compétentes.
Le dérapage de certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG) n’a pas échappé aux autorités compétentes. L’appui aux groupes armés, le financement des projets funestes et bien d’autres anomalies déplorées par les Centrafricains ne sont pas restées indifférentes aux yeux des autorités compétentes.
C’est dans ce contexte que le ministre conseiller en communication Albert Yaloké Mokpem rappel ces institutions à l’ordre et les autorise à faire le rapport de leurs diverses activités menées au gouvernement pour la clairvoyance.
Cette occasion a également permis à ce membre du gouvernement de faire allusion au contexte de l’espion Martin Joseph Figueira qui travaillait pour une ONG américaine nommée FHI 360, a été arrêté avec des matériels de guerre et bien d’autres révélations.
Selon ce membre du gouvernement, toutes les ONG doivent respecter leur cahier de charges et dressent un rapport de leurs activités au département en charge qui est le ministère du plan, de l’économie et de la coopération internationale.
«Les ONG déclarent une activité et ne renvoient jamais le rapport d’activité au département ministériel en charge. Donc il va falloir recarder tout cela afin de savoir réellement ce qui se passe. J’ai lu le communiqué du ministre, lui aussi II a une forte détermination de revoir les cahiers des charges de ces ONG et ce qu’elles proposent. Elles doivent également faire le bilan des activités qu’elles ont réalisé dans notre pays. Il suffit qu’on se dise ONG internationales et on passe à travers la maille et le filet », a fait savoir Albert Yaloké Mokpem ministre conseiller en communication et porte-parole de la présidence de la république.
Il a par la suite rappelé le contexte similaire au cas de l’espion Martin Joseph Figueira
«Et ce qu’on a observé est que beaucoup d’ONG profitent de certains avantages fiscaux et douaniers qui font des choses dans l’arrière-pays qui échappent complètement au contrôles du gouvernement. La situation qu’on n’a évoqué toute à l’heure en ce qui concerne Figueira a permis de faire la lumière sur ce genre d’activité », a-t-il mentionné.
Les cas de l’espion Martin Joseph Figueira doit interpeller non seulement les autorités compétentes mais également tous les Centrafricains d’être vigilants face à cette situation.