Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 26 juillet 2024 -(Ndjoni Sango): Avec les cessions criminelles qui se déroulent à la cour d’appel de Bangui, condamnant les chefs de guerre de plusieurs chefs d’accusation parmi lesquels association des malfaiteurs, viols aggravés, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et la rébellion, nombreux sont les Centrafricains qui se disent satisfaits des sentences prononcées à l’égard de ces bandits par la Cour d’Appel de Bangui.
Bien que considérée comme une machine lente, la justice après plusieurs mois voire beaucoup d’années d’investigation finit toujours par triompher. La justice évolue depuis toujours selon une approche minutieuse en vue d’éviter les irréparables afin de dire le droit comme l’on entend.
Même si cette démarche demande beaucoup de patience, la justice a ses particularités celle de mener en bateau comme a souligné un adage « Qui va doucement va sûrement ». II sied de préciser que la démarche pédagogique de la justice n’est pas aussi vite appréhendée par les plaignants mais au dernier ressort c’est la diction du droit qui découle sur la satisfaction.
En effet, des criminels, des chefs de guerre se croient vainqueurs mais la justice est plus que vainqueur, les rattrape pour répondre de leurs actes. Une opportunité pour la justice de faire bien son travail en en vue de répondre aux ententes des victimes et punir ceux qui enfreignent la loi de la République.
II faut signaler que la condamnation à 20 ans des travaux forcés de Flavien Touabona alias « mal à l’aise » est un exemple parmi tant d’autres pour interpeler les chefs rebelles à renoncer au mal car la 7e République se veut révolutionnaire et ne donne plus la place aux ennemis de la paix car le pays a tant souffert et compte à ce jour impliquer ses filles et ses fils pour relever les défis du 21e siècle.