RCA : le CICAUSAC et la synergie centrafricaine rappellent les crimes présumés commis par l’espion Martin Joseph Figueira

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Par Mamadou NGAINAM

Bangui, 27 juillet 2024—(Ndjoni Sango) : Les multiples crimes présumés commis par l’espion Belgo-Portugais Martin Joseph Figueira ont été au centre d’un échange entre les leaders du Comité d’Initiative pour le Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique (CICAUSAC), le rapporteur de la synergie centrafricaine Eloge Koi Doctrouvé et les professionnels des médias au complexe sportif 20.000 places. Les 3 communiqués du parquet de Bangui sur les enquêtes ayant révélées les faits qui lui sont reprochés, l’approche de la grève de faim de l’espion pour échapper à la justice centrafricaine et la note circulaire du ministre de la justice qui rappelle les ONG à l’ordre ont été au menu de cette discussion.

Une fois de plus le Comité d’Initiative pour le Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique (CICAUSAC), fusionné avec la synergie centrafricaine ont rappelé aux Centrafricains les nouvelles révélations  dans l’affaire Figueira. Les différents communiqués de presse du procureur de la République sur les avancées de cette enquête ont permis à ces leaders de féliciter les autorités compétentes et appelé les Centrafricains à la prudence et à la vigilance pour dénoncer de tels actes qui nuisent à la paix et à la sécurité de la République centrafricaine.

Selon président de cette plateforme Socrate Gutenberg Taramboye, le communiqué du procureur fait suite aux diverses enquêtes menées contre cet espion.

« Les investigations ont révélé que l’accusé, employé par une ONG américaine FHI 360, aurait financé et coordonné des activités de groupes armés comme l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) classés comme les organisations terroristes en RCA. Les preuves présentées par le parquet incluent des opérations de transfert d’argent, des enregistrements téléphoniques et des propos faisant l’apologie de crime de guerre. Le procureur a souligné que Figueira était conscient des conséquences de ces actes, qui pourraient être qualifiés de complot, d’espionnage, d’incitation à la haine et de révolte contre le gouvernement et les institutions de la République », a-t-il rappelé.

Quant au porte-parole de ce mouvement, l’approche de grève de faim déclenché par l’espion Martin Joseph Figueira d’un non-évènement.

« L’approche de la grève de faim de l’espion Martin Joseph Figueira est une méthode utilisée pour échapper à la justice centrafricaine. Pour le CICAUSAC, l’espion veut user de la ruse afin d’être libéré pour être jugé dans son propre pays et de laisser impunis les crimes qu’il a commis en RCA. Notre mouvement appelle les autorités judiciaires du pays à la vigilance et à ne pas céder à la stratégie trompeuse de Figueira et la manipulation de certains médias internationaux notamment RFI. A travers cette table ronde, nous demandons à ce que l’espion Martin Joseph Figueira soit sévèrement puni pour servir d’exemple à tous ceux qui veulent  détruire les efforts de paix que conjuguent les autorités centrafricaines avec le concours des partenaires »,a dénoncé Elvis Réamndé porte-parole du Comité d’Initiative pour le Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique (CICAUSAC).

L’un des panélistes s’appuie sur le communiqué du parquet pour rappeler les dispositions du code pénal Centrafricain qui condamne les actes commis par le sieur Martin Joseph Figueira

« Les enquêtes diligentées par la justice centrafricaine suite à son arrestation mettent en lumière la gravité des faits qui sont reprochés à l’espion Martin Joseph Figueira. Grâce à un travail méticuleux des officiers de police judiciaires et du parquet de Bangui, l’opinion nationale et internationale sont aujourd’hui au courant des projets funestes que concoctait le sieur Martin Joseph Figueira pour plonger la RCA dans une crise chronique. C’est avec beaucoup d’émotions que les Centrafricains, principalement les habitants de l’Est du pays ont pris connaissance des graves faits imputés au mercenaire à la solde des Etats-Unis, Martin Joseph Figueira qui voulait déstabiliser les institutions de la république. Les crimes et délits sont prévus et punis par les dispositions des articles 286, 288, 270, 11, 12, 411, 412, 285, 292 du code pénal Centrafricain », a rappelé Stève Youmbi l’un des intervenants.

Le rapporteur général de la synergie centrafricaine donne des précisions sur la circulaire du ministre de la justice qui rappelle les ONG à l’ordre.

« Le non-respect de la législation centrafricaine par les ONG internationales, principalement américaines, largement débattu par le public et les médias, ont attiré l’attention du ministre de la justice. La circulaire indique en fait un audit des activités des ONG. C’est pourquoi, le CICAUSAC apporte son soutien envers la démarche du ministre d’Etat à la justice qui exige des ONG présentes dans le pays de lui présenter les rapports périodiques des activités qu’elles mènent. Ceci permettra au gouvernement d’avoir une visibilité et le contrôle total de ce que font ces institutions à cause des activités subversives que certaines mènent sur le territoire national dans le but de déstabiliser notre pays », a rétorqué Eloge Koi Doctrouvé rapporteur général de la synergie centrafricaine.

Une interaction entre ces panélistes et les professionnels des médias a également été constatée durant ces échanges. Cette table ronde a fait l’objet d’un communiqué de presse lu par le président dudit mouvement Socrate Gutenberg Taramboye, dans lequel sont mentionnés des diverses recommandations et soutien adressé à l’endroit des autorités compétentes dans la lutte contre l’espionnage.