Par Marly Pala
Bangui 9 août 2024—(Ndjoni Sango): La journée des peuples autochtones est célébrée le 9 août de chaque année. Une occasion pour le monde de se pencher sur le vécu quotidien de cette catégorie de personnes. La République centrafricaine fait partie des pays où vivent ces personnes. Quelle est la situation de ces peuples autochtones ?
La République centrafricaine compte plusieurs peuples autochtones qui jadis, constituent comme étant les gardiens protecteurs des valeurs culturelles de ce pays. Mais arriver à un certain temps et avec l’avènement du modernisme, ces personnes se sont retranchées avec toutes les compétences celles-ci en ont.
Aujourd’hui, un grand écart se crée entre ces peuples et ceux ordinaires, ce qui fait que la voix de ces derniers ne sont pas portées dans les administrations et les communautés. Mais comment peut-on faire pour redonner confiance à ces gardiens de la tradition ?
A cette question, certains centrafricains dont Euloge Doumta appelle à une attention particulièrement des autorités envers ces derniers.
«Les peuples autochtones comme on dit souvent, sont les gardiens de la tradition de notre pays. D’où l’importance de les impliquer dans les grandes organisations et décisions en ce qui concerne le développement de la République centrafricaine. Mais ce qui m’écœure trop souvent, c’est que ces personnes sont écartées et vivent dans la peur dans leur dernier retranchement comme des étrangers alors que ce sont eux qui sont à l’origine et connaissent mieux le secret du pays. Donc il est important que les dirigeants puissent mettre en place une politique qui puisse impliquer ces personnes comme font d’autres pays, peut-être que leur silence est à l’origine des malheurs qui frappent notre pays et elles peuvent en trouver des palliatifs », a-t-il suggéré.
Cette question intervient après 42 ans que le monde célèbre cette journée alors que les peuples autochtones de la République centrafricaine restent encore en marge de la société et sont traités comme des personnes de peu de valeur, malgré qu’ils soient comme des gardiens de la tradition.