Journée internationale de la jeunesse, qu’en est-il de la jeunesse centrafricaine ?

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Jeunesse centrafricaine

Par Marly Pala

Bangui 12 août 2024—(Ndjoni Sango) : La journée internationale de jeunesse a commencé à être célébrée en 1999 et instaurée par les Nations-Unies. Elle vise à mettre en lumière la situation quotidienne de la jeunesse. La République centrafricaine est un pays constitué majoritairement de la jeunesse. Alors quelle est la situation de la jeunesse centrafricaine en cette ère du 21ème siècle ?

Comme on le dit souvent, la jeunesse est l’avenir d’un pays. Et pour que cette jeunesse soit valablement l’avenir d’une nation, il revient de la responsabilité des dirigeants de mettre à la disposition de cette jeunesse, des mécanismes conséquents pouvant favoriser la formation, l’autonomisation et le développement de la jeunesse.

La République centrafricaine est un pays qui est constitué majoritairement des jeunes, mais la réalité sur le terrain est que le manque de volonté politique visant la priorisation des jeunes dans la formation au développement constitue un frein pour le développement de la jeunesse centrafricaine. Pour cela, certains jeunes déplorent cette politique et suggèrent quelques pistes de solution.

« La jeunesse centrafricaine fait face à de nombreux défis auxquels elle ne sait pas comment s’en sortir. Ce qui fait que la jeunesse centrafricaine se lance dans plusieurs activités qui ne correspondent pas à leur mode dans l’unique objectif de répondre à leurs différents besoins quotidiens. Eu égard à cela, nous assistons à la présence des jeunes dans des associations politiques afin de pouvoir espérer une place assise. D’autres aspects sont, à force de ne pas être pris en compte dans le système d’intégration, certains jeunes par manque d’expérience, se laissent manipuler par les fauteurs de trouble, ce qui est un grand danger pour le développement de notre pays », pense Mexant Nguembassa, un étudiant.

Cette question intervient après plusieurs constats faits que la majorité des jeunes centrafricains ont de la peine à s’insérer dans la vie active et que la priorité de la part des autorités pour un avenir meilleur et garanti de la jeunesse n’est pas encore prête d’être mise en œuvre.