Par Y.G
Bangui 14 août 2024–(Ndjoni Sango): En effet, comparer l’intervention respective de chaque partenaire militaire Paren république centrafricaine, c’est alternativement constater les cycles d’instabilités, des crises militaro-politiques bien souvent décidé par volonté univoque, permettant de faire un bilan nuancé.
L’aspiration à l’idéal de la mise en garnison des troupes prônée par le président de la république, chef suprême des armées fait place à la recherche de partenariats, à l’acceptation plus sereine des interdépendances, en un mot à l’adoption des postures plus ouvertes en matière de sécurité esquissant ainsi une véritable résolution géopolitique et géostratégique, qui entraine sur des voies diversifiées de l’accomplissement d’un projet basé sur de principe de souveraineté.
La quête de doter les instruments de souveraineté en équipement et en moyen de mobilité suppose-t-elle la recherche de différences ? Il n’y a là aucune raison, bien au contraire.
En dépit d’un indéniable processus d’apprentissage et d’accoutumance, si l’armée centrafricaine n’est pas équipée en matériels militaire, les aléas qui menacent en permanence la stabilité des institutions républicaine et celle de vie des paisibles populations qui n’aspirent qu’à la paix, prendront des dimensions plus marquées qu’ils ne le devraient. Le paysage politique fragmenté en une multitude de partis manquant de référence idéologiques précises faute de quoi, ils multiplient des alliances de circonstance faisant allégeance aux groupes armés qui écument le territoire national constitue défis sécuritaire à y faire face sans omettre la volonté du maintien de statu-quo des constipés qui font mains bases sur les potentiels naturels du sol et de sous-sol centrafricain.
Pour échapper à ses fantômes du passé, le souvenir dramatique de la déstructuration de l’armée en la laissant pour compte, face à l’adversité a été pour le haut commandement de l’architecture militaire, un point d’ancrage à rechercher la sécuritaire offert par les alliés et autres partenaires dont la fédération de Russie et ce, dans le strict respect des mêmes règles de représentativités politico-institutionnelles, des référentiels sociaux.
A travers ce choix en matière de relations internationales et de sécurité en faveur des reformes sécuritaires le Ministre de la Défense nationale Rameaux-Claude BIREAU, rassure le commandement militaire, de l’effectivité d’une dotation en équipements et vecteurs de mobilités des différentes zones de défenses et les bataillons constitués pour assurer leurs taches régaliennes en vue de traduire en acte la volonté de la politique de défense du chef de l’état.
La signature des accords hier à Moscou, entre le Ministre de la Défense nationale et le Ministre de la défense de la Russie ainsi qu’avec certaines entreprises russes en dit long.