Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 19 août 2024—(Ndjoni Sango) : Lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel la Couronne, le ministre conseiller porte-parole à la présidence donne des clarifications au sujet de la zone d’ombre des relations qui existent entre les forces alliées et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Selon lui, les forces alliées russes et rwandaises sont là pour appuyer et former les FDS. Une fois ces séries de formation terminées, les forces nationales reprendront en main le flambeau de la sécurité du pays pour assurer la protection de leurs concitoyens, leurs biens ainsi que les frontières avec les autres Etats.
L’accord de coopération militaire entre la République centrafricaine la Fédération de Russie et le Rwanda a été l’un des sujets abordés par le ministre conseiller et les professionnels des médias.
Selon les professionnels des médias, les Centrafricains souhaiteraient voir leur armée monter en puissance, capables de défendre elle-même les frontières du pays.
Face à ces interrogations soulevées, le ministre conseiller à la présidence rassure que ces forces se retireront après avoir rempli leur mission pour laisser la place aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
« Le gouvernement Centrafricain a signé un accord de défense avec les pays des forces alliées pour former nos forces nationales. Une fois que l’effectif souhaité des soldats qui seront formés sera atteint, les forces alliées laisseront la place à l’armée nationale pour assurer la relève. Ces forces alliées ne resteront pas définitivement ici, leurs dirigeants sont aussi conscients de cet accord et elles-mêmes savent que leur mission à un délai. Ce que le peuple souverain souhaite tant et c’est ce que les autorités compétentes sont en train de faire. Aujourd’hui le nombre des FDS sont passées de 8000 à 20.000 hommes grâce au Plan National de Défense on n’a des FACA qui sont formées dans les académies militaires en Russie et ailleurs », a fait savoir Albert Yaloké Mokpem, ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République.
Depuis l’accession du président Faustin Archange Touadera à la tête de la magistrature suprême, les Centrafricains constatent une avancée remarquable dans l’armée nationale. Aujourd’hui, la République centrafricaine compte 13 bataillons, ce qui n’est jamais arrivé avant.
Des Forces Armées Centrafricaines (FACA) formées à Bérengo par des instructeurs russes pour une durée de 3 mois et une autre vague par les forces alliées rwandaises au camp d’instruction de Kassaï. C’est une série de formation continue qui fait que l’armée passe de 8000 à plus de 20.000 hommes aujourd’hui, sous l’ère Touadera.