Par Marly Pala
Bangui 30 août 2024—(Ndjoni Sango): Depuis plusieurs jours, des rumeurs courent partout de Bambari dans la Ouaka jusqu’à Bangui la capitale de la République centrafricaine qu’une pratique visant la disparition des sexes masculins se fait par certaines personnes à travers une simple salutation. Ce qui sème la panique chez plusieurs hommes tant à Bangui que dans les villes intérieures de Centrafrique. Une histoire drôle, mais qui répand la psychose dans la société.
Dans un passé récent, les populations de Ndélé dans le Bamingui-Bangoran sont secouées par une histoire drôle qui sème la panique surtout chez les hommes ; c’est le phénomène de la disparition des appareils génitaux masculins appelés (Pénis). Et après plusieurs tapages sur la question, c’est histoire disparaît et les hommes de Ndélé ont retrouvé leur quiétude.
Mais récemment à Bambari pour cette fois, cette histoire combien drôle, refait surface et les rumeurs ont répandu jusqu’à Bangui, disant que les acteurs de cette pratique sont arrivés également dans la capitale. Cela eu des échos et même un homme soupçonné de cette pratique a été appréhendé et mis aux arrêts.
Ce qui sème la panique chez plusieurs hommes qui font certains usages afin de se préserver contre d’éventuelle tentative de disparition, comme l’un de ceux qui font cet usage qui requiert l’anonymat : « Cette histoire est vraiment drôle, mais nous ne pouvons que nous fier à ces rumeurs dans ce cas d’espèce. Car, nous étions de passage au niveau du croisement Benz-Vi-Miskine et nous avons vu des gens qui se sont regroupés au poste de police du croisement et qui disent qu’un jeune homme vient de constater la disparition de son sexe. Du coup tout le monde est effrayé et se rend compte ce phénomène devient une réalité. Et du coup, certains hommes émettent des hypothèses comme quoi, il faut se promener avec un sachet de couleur noire et des morceaux de charbon attaché autour du sexe pour empêcher d’éventuel cas de disparition. C’est nous faisons mes amis et moi. Bien que c’est rigolo, mais mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il témoigné tout en souriant.
Cette histoire a fait écho dans plusieurs localités de Bangui et a poussé des personnes à devenir méfiantes contre toute salutation d’une personne inconnue. Et cela a poussé même certains jeunes à porter des bagues, à attacher des fils autour de leurs poignets de mains ou encore à porter des bracelets dans l’objectif d’empêcher toute tentative de disparition de leurs sexes.