Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui, 2 septembre 2024 –(Ndjoni Sango) : De nombreux pays voisins de la République Centrafricaine connaissent une montée inquiétante de la variole de singe connue sous le nom de Monkeypox (Mpox). Une situation qui soulève des interrogations face à cette propagation, d’où la nécessité pour le gouvernement centrafricain de prendre des mesures à quelques jours de la reprise académique 2024-2025.
Cette vague de nouvelle maladie provenant des animaux sauvages nécessite des mesures drastiques pour barrer la route à sa progression dans le pays. Ayant compris que les écoles sont susceptibles d’augmenter l’évolution, une situation qui interpelle le gouvernement à prendre des mesures de prévention en vue de minimiser l’aggravation dans les établissements scolaires.
Selon le ministère de la santé et de la population, les cas diagnostiqués à Bangui varient entre 50 et 100 ces derniers temps. Avec la rentrée des classes, ce nombre risque d’accroitre.
Pour un parent d’élève sous l’anonymat, la volonté politique de prendre des mesures efficaces est un atout majeur pour garantir l’instruction des enfants dans les écoles sur toute l’étendue du territoire national.
« Nous pensons qu’à l’heure où nous sommes les Centrafricains veulent agir sans attendre. Cette maladie de la variole de singe est très grave. Comment attendre que la maladie augmente pour nous décimer afin que nous puissions réagir c’est inadmissible. Les vieilles habitudes sont à bannir et dans la dynamique de la nouvelle vision de la 7e République il nous est très utile d’être prévoyant pour nous protéger contre cette maladie grave », a -t-il déclaré
Dans cette logique, ce parent d’élève exhorte les Centrafricains à prendre au sérieux cette question sanitaire en vue de réduire la fréquence de cette pathologie afin de préserver la santé pour tous.
