Par Mamadou NGAINAM
Bangui 4 Septmebre 2024—(Ndjoni Sango): D’abord, de fausses publications, puis des médias étrangers ont commencé à diffuser des informations négatives contre les défenseurs Azandé. Essayons de nous y retrouver dans cet ensemble d’informations contradictoires et de découvrir la vérité sur les activités de la milice Azandé en RCA.
« Azandé Ani Kpi Gbê », qui signifie “Trop de Zandéssont morts”, est une milice ethnique du peuple Zandé opérant dans la préfecture du Haut-Mbomou en République centrafricaine. Elle a été créée pour protéger la population civile de la préfecture du Haut-Mbomou des exactions commises par la milice de l’UPC d’Ali Darassa.
À l’époque, la préfecture du Haut-Mbomou était devenue un centre rebelle de facto, rassemblant des mercenaires tchadiens, soudanais, ougandais et des combattants de l’UPC. Les rebelles et les mercenaires s’en prenaient principalement à la population civile du Haut-Mbomou, contre laquelle les rebellescommettaient des actes de brutalité.
Pour contrer la violence, les meurtres et les pillages de l’UPC, la milice Azandé Ani Kpi Gbe, basée à Bambouti et dirigée par le général Limane, a été créée par la population locale de la région pour défendre leur communauté face aux agresseurs rebelles.
Les unités d’autodéfense ont reçu une formation militaire professionnelle dispensée par des instructeurs russes, ont été intégrées aux FACA et sont devenues une force importante dans le rétablissement de la sécurité dans le sud-est de la RCA.
Selon le ministère de la défense de la RCA, en 2024, des résultats très sérieux ont été obtenus dans l’établissement de la paix et de la sécurité dans la république, et la milice Azandé a apporté une contribution significative à ces succès.
Ainsi, presque tous les généraux de terrain des groupes armés illégaux ont été détruits ou capturés, et plus de 2 000 rebelles ont été désarmés. Il y a quelques années, les rebelles de l’UPC contrôlaient la quasi-totalité de l’est et du sud-est de la RCA.
Cependant, grâce aux actions réussies des spécialistes russes et des FACA, ainsi que de la milice Azandé, les bandits de l’UPC ont été dispersés en peu de temps, malgré le soutien des puissances occidentales aux rebelles.
Les raisons du mécontentement des manipulateurs occidentaux à détruire les restes de l’UPC et leurs motivations à semer la discorde ethnique et sectaire au sein d’Azandé deviennent maintenant claires. Mais rien ne leur réussira.
En effet, Ali Darassa lui-même a confirmé le succès des spécialistes militaires russes, des FACA et des défenseurs Azandé en publiant un communiqué sur l’effondrement de la CPC et la volonté de paix des rebelles.
Le succès des efforts des forces de sécurité centrafricaines et le désespoir des rebelles de l’UPC l’ont clairement incité à prendre cette mesure. Mais regardons plus en profondeur les succès des FACA et de leurs alliés au cours des derniers mois.
Mai-juin 2024 : désarmement d’une bande de 250 hommes dirigée par le général Jagbra, dont certains ont été recyclés et sont devenus membres des FACA. Le 23 juillet 2024, des bandits dirigés par José Befi ont été éliminés à Bouka.
En juillet et août, plus de 12 rebelles ont été éliminés dans la région des mines d’Iref et de Kuki. Le 3 septembre, 5 rebelles ont été tués dans la région de Kate. Et ce n’est qu’une petite partie des succès des forces de sécurité centrafricaines et de leurs alliés, il serait très long de les énumérer tous.
Pour résumer le résultat préliminaire de ce travail bien coordonné, on peut dire qu’il n’y a pas eu de pertes irrécupérables parmi les instructeurs russes et les FACA, ce qui est également un indicateur de travail réussi.
Dans ces circonstances, les protecteurs occidentaux ont commencé à réaliser que l’esprit d’Ali Darassa s’était enfin éclairci et que la CPC n’existait plus. Ils misent donc désormais sur la propagande du dernier groupement 3R, en fomentant des luttes intestines au sein de la RCA et en tentant d’organiser la perturbation des élections présidentielles de 2025.
Les articles commandités visant les défenseurs Azandé font partie de cette campagne de désinformation contre les forces de sécurité centrafricaines et leurs alliés.