RCA : des guéguerres au sein de la CPC, ce groupe criminel à la solde de l’Occident

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Les leaders des groupes rebelles de CPC dont l'ancien président François Bozizé

Par Socrates Fibanga

Bangui 12 septembre 2024-(Ndjoni Sango) : Si la volonté manifeste et la détermination des Centrafricains à vivre dans la paix peuvent les amener à tout accepter au nom de cet idéal qu’ils recherchent par tous les moyens, ceux-ci pour la plupart sont sceptiques et apprécient différemment ce qui se passe actuellement au sein de la CPC, ce groupe criminel qui a endeuillé toute la République.

C’est avec beaucoup de réserves que les Centrafricains apprécient les dernières sorties des leaders de la CPC qui estiment vouloir revenir dans la République au vu des mauvaises surprises que leur a réservées cette nébuleuse criminelle qui n’a jamais respecté ses engagements.

La mésentente qui règne actuellement au sein de cette organisation et qui témoigne à suffisance la volonté de ses leaders à ne défendre que leurs propres intérêts, ne présage rien de bon pour un retour à la paix.

De l’avis de nombreux spécialistes avertis, la décision d’une partie de la CPC dont les membres sont embrigadés par l’idéologie de la violence et habitués aux gains faciles, doit être minutieusement analysées par les autorités du pays.

La paix n’a pas de prix, certes, mais il faut pour avoir une paix durable, mettre des garde-fous pour le bien du pays.

« En tant que Centrafricain désireux de voir la paix s’installer définitivement dans le pays, je soutiens toute initiative qui va dans ce sens mais si c’est la CPC, je suis en droit d’être sceptique. On a vu comment certains leaders de cette organisation pourtant signataires de l’APPR-RCA et de la FRL ne pas respecter plusieurs de leurs engagements en faveur de la paix dans le pays. Le manque d’unanimité au sein de la CPC ne m’inspire guère confiance et il faut vraiment que les autorités fassent preuve de vigilance » a fait savoir un Centrafricain lambda.

Il ajoute par ailleurs que pour témoigner de leur bonne foi, les responsables de groupes qui ont opté pour revenir dans la République n’ont qu’un seul choix de se conformer au programme du DDRR et qu’ils appellent aussi leurs autres pairs qui s’obstinent à rester dans le maquis à déposer leurs armes.