Par Mamadou NGAINAM
Bangui 12 septembre 2024 — (Ndjoni Sango): La surprise inattendue de certains parents est de découvrir que leurs enfants leurs envoient ou leurs présentent un diplôme falsifié à la fin de leur formation. Selon certaines sources, ce phénomène est très fréquent dans les pays entre-autres Benin, Togo, Cameroun où certains étudiants Centrafricains ont étudié.
Pendant que certains étudiants centrafricains à l’étranger suivent brillamment leur formation et se repèrent positivement, il y a certains qui entrent dans un groupe de faussaire pour salir non seulement le nom du pays mais aussi tromper leurs parents.
L’organisation d’une soutenance mascarade avec un jury mis en scène, falsification des diplômes, détournement des frais des scolarités sont entre-autres les délits commis par certaines diasporas centrafricaines dont la plupart sont des étudiants.
Selon une responsable consulaire, un groupe Whatsapp est créé avec les autorités éducatives, les responsables des universités et les secrétaires généraux des différentes communautés centrafricaines permettant d’être en contact permanent sur les étudiants Centrafricains de l’étranger
« Nous faisons face depuis un certain temps à la montée en puissance des dérapages commis par certains Centrafricains qui étudient dans les universités étrangères. Récemment un parent est venu authentifié le diplôme de son fils qui étudiait à Togo et nous avions découvert qu’il s’agit d’un faux diplôme. Nous avions fait part de cette situation à la maman qui est paniquée, déboussolée et dépitée suite à cette triste nouvelle. Nous avions créé un groupe WhatsApp afin de communiquer avec tous les responsables des différentes communautés centrafricaines de l’étranger et aussi avec les responsables des établissements afin d’en savoir plus sur les diplômes envoyés par ses étudiants à la fin de leur cycle », a déploré une responsable consulaire qui requiert l’anonymat.
Le manque de suivi de la part des parents et tuteurs dans les établissements fréquentés est aussi à la cause de ces nombreux dérapages. Il ne suffit pas seulement d’envoyer son enfant à l’étranger mais de veiller aussi sur sa formation en restant en contact avec les responsables des établissements où l’étudiant est inscrit.
Parmi ces cas mentionnés, il y a également ceux qui ont été emprisonnés pour faux et usage des faux. Il s’agit d’un groupe de centrafricains qui ont intégré le milieu Béninois et Togolais faisant des publicités mensongères à certains parents d’envoyer leurs enfants à étudier dans une école d’hôtellerie pour enfin disparaître et sans laisser des traces.
