Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 12 septembre 2024—(Ndjoni Sango): Lancement officiel de la campagne de vaccination contre le paludisme, jeudi 5 septembre 2024 au centre de santé la Miséricorde Saint Benoit en face du marché combattant, dans le 8e arrondissement de Bangui. Cette campagne de vaccination est organisée par le Ministère de la Santé et de la Population sous le parrainage du président de la République, Faustin Archange Touadera.
Cette sensibilisation concerne le nouveau vaccin contre la maladie du paludisme qui tue souvent les enfants sans que l’on se rende compte. Ce vaccin est administré aux enfants de 6 à 11 mois. D’après les spécialistes de la santé, cette vaccination permet de protéger l’enfant à 75% du paludisme.
« Le paludisme est la première cause des taux élevés et qui tue les enfants en République Centrafricaine. C’est pourquoi, je demande aux parents d’amener leurs enfants pour les faire vacciner, parce que c’est souvent le paludisme qui tue nos enfants et par la fin on dit que c’est la sorcellerie », a déclaré Docteur Anicet Médard NGBAYOU, médecin chef de Centre Urbain Malimaka.
Le paludisme est un fléau qui ravage quotidiennement des milliers d’enfants voire d’adulte à travers le monde, surtout des personnes vulnérables. C’est pourquoi, le coordonnateur de ce centre de santé apprécie cette politique du chef de l’Etat permettant de barrer la route à l’épidémie du paludisme dans le pays.
« Je tiens d’abord à remercier le Chef de l’Etat pour les efforts qu’il a fournis pour notre pays et sa politique vers la santé. C’est la première chose pour que le pays puisse avancer. Aujourd’hui, nous avons acquérir le membre de Ministère de la santé et ceux du district sanitaire Bangui2 qui sont venus pour l’ouverture de la vaccination qui devrait être faite aux enfants de 6 à 11 mois. Et nous avons beaucoup de besoin pour cette localité, car il y a des cas de malades qui viennent donc on besoin de vaccin d’hépatite, la prise en charge des personnes de VIH SIDA et ceux de la tuberculose», a expliqué Saint Benoit Navoro Gueyaboké, coordonnateur du centre de santé la Miséricorde.
Il faut noter que la deuxième vague de cette vaccination sera pour les personnes vulnérables, c’est-à-dire des personnes plus âgées et les femmes enceintes pour les traitements gratuits.