Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 17 septembre 2024—(Ndjoni Sango) : Il est dans l’habitude de certains dirigeants africains d’investir à l’étranger que dans leur propres pays respectifs. Cette situation déplorée par les filles et fils de l’Afrique est l’une des principales causes du sous-développement du continent noir.
Les crises militaro-politiques, la mauvaise gestion des biens de l’Etat, le détournement, le, pillage des ressources de l’Afrique ne sont pas les seules causes qui freinent le développement du continent Africain. Cependant, il y a certains dirigeants Africains qui préfèrent injecter de l’argent dans une économie étrangère que les leurs, en déposant leurs fonds dans des banques, et créant des entreprises en Europe.
Être actionnaire dans des grandes firmes multinationales, avoir un compte offshore dans des banques internationales, posséder des biens mobiliers, des biens précieux sont entre-autres quelques constats qui se dégagent. Cette situation créée le mécontentement, des soulèvements, des troubles politiques lors que ce secret arrive à être révélé.
Selon certaines sources, ces présidents et leurs clans se méfient de leur peuple et préfèrent faire des placements à l’étranger au cas où leur régime prenne fin pour mauvaise gestion, ou par un renversement du pouvoir. Dans certains témoignages, leurs biens risqueront d’être confisqués si leurs régimes prennent fin.
Dans tous les cas, ses dirigeants Africains n’arrivent toujours pas à entrer en possession de leurs biens après la fin de leur mandat. Le cas de l’ancien président Jean Bedel Bokassa, qui a vu ces biens mobiliers, château confisqué par l’Etat français avant que ses fils puissent entamer des procédures pour les récupérer par la suite.
Une fois ces comptes bancaires ouverts à l’étranger, ces biens mobiliers construits à l’étranger, ces dirigeants Africains payent plus d’impôts que s’ils sont domiciliés chez-eux hélas !
Aujourd’hui, ce soi-disant secret n’est plus une confidence où il existe déjà des institutions qui luttent en dénonçant les paradis fiscaux, où des centaines des milliards qui devraient permettre à l’Afrique de décoller sont immobilisés ou encore accompagnent certains projets en faveur des occidentaux.
Le plus souvent, les dirigeants Africains tendent la main du mendiant aux institutions financières internationales alors que ces derniers pouvaient bien prendre dans leur épargne et soutenir leur pays.
Peu des dirigeants le font à l’exemple du défunt dirigeant Lybien Kadhafi assassiné pour sa bonne vision en faveur du continent Africain. Peut-on affirmer que le malheur des Africains repose sur ses dirigeants ?