Par Jolidon Josiana Tcheckoe
Bangui 23 septembre 2024 –(Ndjoni Sango): Des filles jeunes en âge de mineures ans sont attirées beaucoup par l’amour d’argent du fait de la pauvreté qui gagne de nombreuses familles à Bangui. Ces jeunes enfants qui sont normalement en âges de scolarité, se livrent dans des conduites relâchées. C’est ainsi que l’Agence Centrafricaine de Lutte contre la Criminalité (ACLCC), se prépare pour une activité qui touche la situation de prostitution en République Centrafricaine, de pouvoir changer ce comportement dans la vie des filles centrafricaines.
Ce sont des jeunes filles désobéissantes qui se retrouvent souvent dans une telle situation du fait d’avoir des mauvaises amies et des mauvaises compagnies. Mais le phénomène de la prostitution qui prend de l’ampleur à Bangui, est depuis années dans l’antiquité.
«Dans l’histoire, la prostitution est considérée comme le plus vieux métier du monde. Elle est signalée en occident dans les plus anciens écrits connus comme les tablettes de Gil dames, une cité de mésopotamien. A Babylone se pratique la prostitution sacrée. C’est-à-dire, les jeunes filles doivent vendre leur charme au moins une fois dans le temple de la déesse pour le bénéfice de celle-ci. Mais la prostitution d’une part, désigne l’acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des rapports sexuels avec un nombre indéterminé. En République Centrafricaine, la prostitution ne constitue pas une infraction autonome au regard du droit pénal. Par ailleurs, l’article 85 du code pénal centrafricain réprime l’outrage à la pudeur dans un lieu public qui est une violation du droit démontré par une indécence naturelle, telle une relation sexuelle ou même une masturbation sexuelle à la vue d’un public. Par compte, le législateur centrafricain réprime le proxénétisme conformément aux dispositions de l’article 90 qui dispose que sera considéré comme proxénète est punis d’un emprisonnement d’un an à 5ans ainsi qu’avec une amande allant de 1 million francs CFA » a expliqué le Directeur de l’Agence Centrafricaine de Lutte Contre la Criminalité, Doctorant Rollys Rodrigue Bissi.
II faut rappeler par ailleurs que l’avenir d’une nation repose sur la jeunesse et surtout les filles. C’est pourquoi, on dit souvent éduquer une fille c’est éduquer toute une nation. C’est ainsi que même dans une situation d’extrême pauvreté, contre vents et marées, les parents doivent déployer les efforts possibles pour assurer l’éducation de leurs enfants