Par Marly Pala
Bangui 25 septembre 2024—(Ndjoni Sango): Alors que les élèves se préparent à faire leur retour sur le banc de l’école, certains se sont confrontés à des difficultés à accéder aux salles de classe. C’est le cas du bâtiment annexe de l’Institut international Shoghi dans le 7ème arrondissement de la ville de Bangui qui voit ses portes barricadées par les militaires pour une affaire d’usurpation de titre. Ce qui empêche les enfants dudit établissement à mettre pieds dans la cour.
L’éducation contribue au développement d’un pays surtout un pays comme la République centrafricaine qui sort d’une longue période de crises sécuritaires ayant impacté beaucoup plus sur l’éducation. A cet effet les autorités éducatives y compris plusieurs acteurs ont mis en place des mécanismes pouvant sauver et rehausser le niveau du secteur éducatif.
C’est pourquoi des écoles et instituts légalement reconnus ont sont créés visant la formation des élèves. Cependant, quelques soucis se créent, provoquant un obstacle pour la reprise dans certains établissements scolaires.
C’est le cas de l’Institut international Shoghi où le bâtiment annexe qui se trouve à Ouango dans le 7ème arrondissement de la ville de Bangui est barricadé par les militaires, empêchant des centaines d’élèves à accéder aux salles des classes, suite à une affaire entre la direction de l’Institut Shoghi et la famille propriétaire de la concession mise en location.
Et que l’ancien ministre de la défense Joseph Yaketé qui est le mari de la fille aînée de cette famille s’est ingérée dans cette affaire à travers un abus d’autorité et ordonne à ses gardes du corps de barricader l’entrée.
Pour le moment, l’affaire suit son cours devant la justice, cependant, la rentrée scolaire est déjà effective dans certains établissements privés, alors que plusieurs parents qui ont inscrit leurs enfants dans cet établissement se plaignent du comportement affiché par cette famille.
Affaire à suivre…
