Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 11 octobre 2024 –(Ndjoni Sango) : Malgré les efforts de l’ Organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture ( UNESCO) d’interdire le châtiment corporel dans les établissements scolaires pour promouvoir la non-violence, de nombreux parents persistent à utiliser la violence sur leurs enfants selon leur propre vision de l’éducation. Alors quelle est la situation des enfants adoptés ?
La violence prend une dimension inquiétante et de nombreux enfants adoptés continuent de subir ces châtiments corporels infligés par leurs parents adoptifs.
Ces différentes formes des violences sont observées dans la société jusqu’allant dans le sens de la maltraitance pour des causes qui ne sont jamais élucidées et, le plus souvent voilées pour cacher la méchanceté de ces derniers.
En effet, la République Centrafricaine ne cesse de connaitre de différentes formes des violences où des parents adoptifs maltraitent les enfants de leurs proches. C’est un fléau difficile à éradiquer car ceux qui adoptent les enfants se montrent toujours modèles mais passent outre pour infliger des traitements inhumains à ces derniers.
Selon une source contactée par la rédaction de Ndjoni Sango un cousin pour une bagatelle de 500 FCFA a infligé des traitements inhumains au garçon de sa sœur cadette et grâce l’intervention des voisins, ce dernier à la vie sauve. On ne peut imaginer combien la méchanceté aggravée est cachée derrière ses actes.
II faut dire que le code de protection de l’enfance en République Centrafricaine qui stipule en son article 3 section 3 « Les mauvais traitements, tous châtiments où sévissent sévères et mesurés et commis sur un enfant ou tout autre privation dirigée contre un enfant causant ou pouvant causer un préjudice, ou des souffrances physiques, psychologiques sexuel économique, et y compris la menace de tel acte sont entièrement prohibées ».