Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 15 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : Depuis la reprise des classes lancée le 16 septembre dernier à Bambari par le président Faustin Archange Touadera, l’on constate une surcharge des élèves sur la taxi-motos. Les conducteurs de ces engins à deux roues, passent le plus souvent en présence des Forces de Sécurités Intérieures (FSI) qui sont censées réguler la circulation et veiller à la protection des personnes et leurs biens.
Depuis que le commerce de transports urbains à travers les engins à deux roues a commencé à Bangui, les Centrafricains constatent un taux de surcharges assez élevé par les conducteurs des mototaxis. Il suffit juste de se pointer dans les différents arrondissements pour se rendre compte d’un effectif des 4 voire même 5 élèves sur une mototaxi.
Selon certains conducteurs de motoxis, la surcharge leur permet de gagner en temps vu les heures des cours de leurs abonnés.
« Ce sont les parents qui nous confient leurs enfants avec l’abonnement de les emmener à l’école. Pour une seule maison, on peut avoir 2 élèves et autres. Tous ses élèves vont à l’école aux mêmes heures et finissent de fois à 12heures et d’autres à 14h. C’est pourquoi, nous sommes obligés de les bâcher ensemble et les emmener à l’école. On sait que c’est mais risqué mais bon on roule doucement », a fait Alain un conducteur des mototaxis de PK5.
Selon certains parents, la cherté de l’abonnement avec un taxi et le défaut de leur temps ne les permettent pas d’emmener eux-mêmes leurs enfants à l’école. Or, en acceptant la surcharge des conducteurs de mototaxi, ils exposent leurs enfants à un risque d’accident de circulation.
Pour ce faire, il serait souhaitable que les Forces de l’ordre veillent à ce phénomène de surcharge afin de préserver la vie des élèves et tous ceux qui empruntent ces engins pour diverses courses.