Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 17 octobre 2024 – (Ndjoni Sango) : Certains établissements scolaires publics peinent encore à se mettre sur le même pas avec les autres à cause de l’insalubrité par manque d’initiative, malgré l’opération Kwa ti kodro initiée par le président de la République pour assainir l’environnement public. Ces décharges d’immondices et les hautes herbes non coupées observés dans lesdits lieux constituent une entrave à l’instruction des enfants. Ainsi, l’éducation peut-elle se faire dans l’insalubrité ?
L’éducation des enfants ne peut pas se faire dans une atmosphère malsaine de peur d’introduire dans les esprits de ces derniers les cratères insalubres susceptibles d’impacter négativement dans leur vie future.
II serait très utile et très pratique d’être un modèle sans ambiguïté pour susciter l’adhésion et la volonté de cette génération appelée à prendre la relève pour éviter le tâtonnement demain et assurer leurs responsabilités en toute droiture.
Comme a dit un adage « Tel père tel fils » il est temps d’éduquer et de former les enfants selon une vision qui ne doit souffrir d’aucune imperfection en vue de booster leur chance à réussir à travers les études.
A en croire un observateur avisé une bonne éducation suivie d’une bonne formation fabrique des cadres compétents en vue d’être des acteurs potentiels engagés pour relever les défis du développement durable.
« Comme a dit la Fontaine rien ne sert de courir il faut partir à point il parait judicieux d’inculquer aux enfants les valeurs nécessaire tout en évitant de commettre des erreurs. S’il faut voire prendre une bonne attitude c’est un charisme capable de mouler les enfants en vue de les conduire à bon port. Nos enfants enregistrent nos actes et attendent les interpréter et les exploiter au moment opportun à leur manière. C’est pourquoi il faut être rigoureux en posant de bonnes actions pour prétendre à un père de référence pour servir de modèle et impacter positivement dans la vie des enfants », a-t-il averti
Ces comportements sont observés chaque début de la rentrée académique et ne cessent de couler la salive et l’encre au sein des écoles publiques. Une situation qui interpelle les responsables des écoles et leurs associés qui sont les parents d’élèves à un changement de mentalité.