Par Mamadou NGAINAM
Bangui 21 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : La dépravation des mœurs continue de grimper dans le milieu scolaire. C’est le cas des 4 élèves dont 3 filles et 1 garçon du Lycée Miskine et Technique de Bangui, pris en pleine discussion par le gardien de l’école et disent être financés par une société dans le but de tourner un film pornographique.
Quatre-vingt-dix-neuf jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire est la scène qui s’est produite ce vendredi 18 octobre 2024 au Lycée Technique de Bangui. Le hurlement, la stigmatisation, des cris houleux d’humiliation et autres ont été le châtiment réservé aux élèves qui envisageaient tourner un film pornographique dont ils ont l’habitude.
Tout a commencé où l’une des élèves du Lycée Miskine s’est rendue au Lycée Technique pour rencontrer sa camarade dans le but de la convaincre à se rendre sur le lieu où la scène devrait se produire. Le gardien de passage a prêté attention à ce groupe de jeunes et ce qu’ils se disaient pour enfin comprendre de quel plan il s’agit.
Selon une élève, ces jeunes gens ne se reprochent de rien vu leur réaction après qu’ils ont été pris les mains dans le sac.
« Ce qui est grave et étonnant est que les auteurs de ces actes ne se sentent pas du tout gênés malgré la honte. L’une d’entre-eux osent même insulter ces camarades de classes et fait comme si elle est une super star. L’acte s’est produit en plein midi ou tout était calme, le gardien les ont surpris et conduit directement au bureau de l’administration avant l’arrivée de leurs parents. La maman de l’une des filles a nié que sa fille ne pouvait pas se prêter à un tel jeu avant que sa fille ne puisse avouer. Ces jeunes ont été escortés par la gendarmerie pour des enquêtes nécessaires », a témoigné une élève au moment de la scène.
L’on constate avec amertume que les nombreuses campagnes de sensibilisation contre la dépravation des mœurs dans le milieu jeune n’ont pas eu d’effet positif sur les jeunes avec le nouveau cas d’scandale sexuel impliquant des élèves.
Le récent cas est celui des élèves du Lycée Fateb, Miskine au mois de Mai qui ont séjourné pendant 4 jours dans les cellules de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression (UMIRR), avant d’être relâché.