Par Marly Pala
Bangui 21 octobre 2024—(Ndjoni Sangö). Dans l’objectif d’étayer les lanternes des centrafricains sur le non-renouvellement du contrat à durée déterminée de la coordonnatrice sortante du Projet Capital humain et autonomisation des femmes et filles Maïngo, le ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération internationale, Richard Filakota, des éclaircissements sur cette question. La précision a eu lieu le vendredi 18 octobre lors d’une rencontre avec les journalistes tenue dans la salle de conférence dudit ministère à Bangui.
L’unité de gestion du projet capital humain et autonomisation des femmes et filles Maïngo est installée en République centrafricaine depuis 2022 et financée par le groupe de la banque mondiale à hauteur de 50.000.000 de dollars. Ceci pour relever l’indice du capital humain et investir dans les différents secteurs.
Et pour la bonne gestion de ce projet, une équipe de coordination a été mise en place à la tête de laquelle madame Irène Sabendo est retenue coordonnatrice, assistée d’un assistant technique afin de mettre en exécution, les différents axes du projet repartis en plusieurs composantes et domaines d’intervention.
Et après une mission d’enquête envoyée par la Banque mondiale et un audit, celle-ci constate que le projet est loin d’atteindre ses objectifs d’où l’importance de réagir pour le bien-être des populations cible du projet, selon la mission d’enquête de la Banque mondiale.
Selon Richard Filakota, ministre d’Etat chargé de l’Economie du Plan et de la Coopération internationale, il y a eu des insuffisances en matière de gestion et qu’il faut rattraper ce grand retard : « J’ai eu l’honneur de rencontrer les journalistes qui voudraient savoir la santé mentale, physique et financière de Maïngo. Le projet continue mais avec un assistant technique pour que les populations puissent bénéficier largement, suffisamment et pleinement de ce projet qui leur est dédié en attendant de recruter un nouveau coordonnateur, puisque le contrat de la coordonnatrice n’a pas été renouvelé. Il y a eu des insuffisances en matière de gestion, il y a eu beaucoup de retard dans de ce projet et également des objectifs qui n’ont pas été atteints. Ce qui cause le retard et lorsqu’un projet prend beaucoup de retard, à la fin il y a un gros financement qui n’est pas utilisé et c’est la population qui n’est pas allégée dans sa souffrance et sa peine. C’est pour cette raison que nous avons pris des mesures humaines pour pouvoir gérer cette situation afin que le projet continue sa route et que les populations puissent en bénéficier », a-t-il clarifié.
Il faut rappeler que ce projet de 5 ans arrivera à termes à partir de fin décembre 2026 et que de nombreuses populations attendent de ce projet, la mise en œuvre des différentes composantes, ce qui favorise le développement du capital humain de manière effective en République centrafricain.