Des ressortissants centrafricains au Maroc confrontés aux difficultés de titre de séjour

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Une assemblée générale des étudiants centrafricains de l'Université de Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Prince Bouanga

Bangui 24 octobre 2024-(Ndjoni Sango) : suite à des enquêtes qu’elle a menées dans certaines villes de la RCA relatives à la perception des jeunes centrafricains sur l’espace civique dans leur pays, l’ONG nationale URU a dressé une note à l’attention des autorités nationales, de ses partenaires techniques et financiers afin qu’ils puissent soutenir la jeunesse centrafricaine dans sa quête d’émancipation.

Dans sa quête de promouvoir la jeunesse centrafricaine dont elle a fait l’objet principal de ses actions, l’ONG URU, une initiative nationale créée en 2014, a mené dans le cadre du projet dénommé « les releveurs-espace civique », des enquêtes auprès des jeunes (18 et 35 ans) dans les villes de Bangui, Bambari, Bouar, Bria et Bossangoa.

Ces enquêtes qui ont permis de recueillir les avis des jeunes centrafricains au sujet de la dynamique de l’espace civique en RCA a permis de mettre en lumière l’appréhension très limitée de la jeunesse nationale au sujet des libertés fondamentales. C’est ainsi que l’ONG URU afin de relever le niveau de compréhension de l’espace civique a énuméré des recommandations à cet effet

« C’étaient des enquêtes que nous avons menées dans les villes de Bangui et des provinces sur la perception de la jeunesse sur la notion de l’espace civique. Donc, c’est le résultat de ces enquêtes que nous avons pris pour faire une note d’informations à l’endroit des bailleurs, des partenaires techniques et financiers et aussi à l’endroit du gouvernement et des institutions ciblées. Aux autorités, nous avons demandé par exemple de développer un plan d’action pour la mise en œuvre des volets 2.2 et 2.3 de l’axe stratégique 1 de la politique nationale de promotion de la jeunesse centrafricaine(PNPJC) qui vise à outiller les jeunes pour en faire des acteurs clés de changement ; aux partenaires techniques et financiers d’appuyer la mise en œuvre de l’axe stratégique 1 de la PNPJC et aux organisations des jeunes de développer des mécanismes de collaboration afin d’amplifier la voix de la jeunesse au plan national » a fait savoir Alida Esther YAKOTA, responsable genre et assistante du projet NED.

Elle rappelle par ailleurs que l’objectif principal visé par cette note d’informations est de ce que le gouvernement puisse permettre aux jeunes de s’exprimer librement et surtout de faire un plaidoyer au niveau de la représentation nationale pour disposer des lois qui pourront protéger l’espace civique des jeunes centrafricains.