Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 25 octobre 2024 –(Ndjoni Sango) : En dépit de multiples sensibilisations pour susciter la compréhension des parents d’élèves à bien penser au nettoyage pour faciliter un environnement saint aux élèves, nombreux refusent de répondre favorablement à cet appel des responsables de l’école mixte de carrière située à 10 km de Bossangoa dans l’Ouham. Une situation qui inquiète le directeur de ladite école qui tire la sonnette d’alarme.
Comme l’on constate depuis ces derniers temps l’opération Kwa Ti Kodro fait ses preuves et attire de plus en plus de nombreux filles et fils à se rallier à cette initiative en vue de lutter efficacement contre l’insalubrité tant dans les établissements publics et privés de la capitale que dans les villes intérieures de la République Centrafricaine.
Cette opiniâtreté gagne du terrain après un mois lancement de la reprise de la rentrée académique beaucoup d’établissements scolaires publics et privés sons propres pour accueillir les élèves pour l’année académique 2024-2025.
Le journaliste de Ndjoni Sango de passage dans le secteur a tendu son micro au directeur de l’Ecole Mixte de Carrière qui estime qu’une sensibilisation robuste pour mobiliser les parents d’élèves à s’activer pour l’instruction de leurs enfants.
« II faut comprendre que la rentrée scolaire annoncée depuis le 16 septembre dernier pour toute la République Centrafricaine par le président Faustin Archange Touadera, au sein de notre école les choses trainent. Notre école fait face à un problème de nettoyage en dépit de nombreuses sensibilisations les choses trainent et bon nombre des élèves restent sur les chantiers miniers. Je profite de votre micro pour dire que c’est moi qui suis le seul titulaire dans cette école. Nous avons un seulement bâtiment avec trois (3) salles qui nous offre une opportunité de faire les cours avec un cycle complet et qui fonctionne à roulement grâce à un nombre restreint des maitres parents recruté sur place », a déclaré Trésor Feïdangaï le directeur de l’Ecole Mixte de Carrière
II souhaite par ailleurs que la volonté politique puisse s’accentuer du côté de gouvernement et ses partenaires puissent apporter de soutien multiforme dans les écoles afin d’écarter les difficultés auxquelles le système éducatif centrafricain fait face.