EDITO:
Par Mamadou NGAINAM
Bangui 28 octobre 2024—(Ndjoni sango) : L’affaire des rapports sur le secteur pétrolier en République centrafricaine continue de faire couler l’ancre et les salives. Comme les autres détracteurs du régime de régime de Bangui, le Fonds monétaire international (FMI) est aussi entré dans la danse pour enfoncer le clou dans la plaie avec un rapport tendancieux, si bien que l’on se pose la question si Touna Mama à la base de ce rapport, se met à l’opposé de la vision politique du pouvoir de Bangui en matière du développement du secteur pétrolier.
En octobre courant, le FMI a sorti son rapport pour incriminer la gouvernance pétrolière en République centrafricaine où des multinationales du secteur pétrolier à la solde de l’Occident dont du FMI en question, ont perdu le marché en faveur des entreprises panafricaines.
Pire encore, comme s’il fallait replonger le pays dans les conditions d’un chaos programme, Touna Mama qui a emmené Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI), pour mener des discussions avec les autorités centrafricaines, du 23 septembre au 03 octobre 2024, a rédigé toute sa correspondance sans jamais mentionner la dette colossale que TAMOIL fait porter à l’entreprise NEPTUNE OIL S.A.
Une dette de plus de 5 Millions d’Euro que cette autre multinationale française n’arrive pas à rembourser tout en manœuvrant en coulisses pour acquérir également le droit d’importation auprès de l’Etat Centrafricain.
En accordant exclusivement ses quatre pages de correspondance a un réquisitoire contre NEPTUNE OIL S.A, qui accompli un travail d’amélioration remarquable par tous, et en refusant d’y inscrire une seule petite ligne aux multinationales françaises qui perturbent sérieusement le secteur pétrolier centrafricain, le Chef de Mission du FMI confirme son alignement au service du grand capital et son acharnement contre une entreprise panafricaine qui accompagne l’Etat Centrafricain dans la défense de sa souveraineté.
Selon certains experts, malgré le ton poli, c’est Etat Centrafricain qui est directement visé dans cette entreprise machiavélique du Chef de Mission du FMI. Pour y mettre fin, une seule perspective devrait être envisagée.
Il s’agit donc de solliciter et d’obtenir sa mutation en frappant du point sur la table au plus haut niveau. La diplomatie centrafricaine devrait donc s’activer pour imposer un plus grand respect de sa souveraineté par ces fonctionnaires du FMI quelques fois un peu trop zélés. Affaire à suivre…