RCA: de nombreux jeunes en perte de mémoire du fait de la consommation abusive de la drogue

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Des jeunes centrafricains

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 30 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : Il ne suffit pas seulement d’interdire à la jeunesse de ne pas consommer les stupéfiants mais plutôt empêcher l’exportation de ces médicaments depuis les frontières du pays et prendre des mesures rigoureuses pour freiner le phénomène de la consommation ces produits au milieu scolaire. Selon les constats faits, de nombreux jeunes et adolescents se retrouvent actuellement au centre psychiatrique en perte de mémoire à cause de la consommation exagérée et abusive de ces drogues.

La consommation de la drogue, cigarette, qui nuisent dangereusement à la santé du consommateur est loin d’être une alerte pour certains jeunes et pires encore des adolescents.

La prise des comprimés existants tels que le tramadol, viagra est devenue très fréquente dans le milieu scolaire. Ces adolescents après la consommation de ces stupéfiants, perdent le plus souvent le contrôle et se livrent à la perdition en un mot la dépravation des mœurs.

Face à cette situation alarmante, les parents d’un côté et les encadreurs entre-autres enseignants et les directeurs des établissements scolaires doivent prendre leur responsabilité afin de freiner cette hémorragie. Comment peut-on freiner la consommation de ces stupéfiants alors qu’ils sont disponibles dans les boutiques et petites pharmacies de quartier ?

Selon le surveillant d’un établissement scolaire, les élèves prisent en flagrant délit de la consommation de ces comprimés sont sanctionnés voir-même expulsés de l’école.

« L’école est le lieu où se regroupe des élèves venant de différents horizons et avec des éducations différentes. Nous faisons de notre mieux mais il y a certaine chose qui échappe à notre contrôle l’exemple de la consommation des stupéfiants par certains élèves dans le milieu scolaire. Ces élèves cachent parfois ces comprimés et les prendre à l’extérieur de l’école pendant les heures de récréation où ils sont dans les cafeteria où dans les petits restaurants aux alentours. Nous sanctionnons ces élèves voir même procéder aux renvois définitif si ceux-ci persistent à vouloir contaminer non seulement les autres élèves assidus mais également à ternir l’image de notre établissement », a fait savoir le surveillant d’un établissement scolaire dans le Bimbo 3.

Pour sauver la santé mentale de la génération actuelle, il serait mieux que les autorités compétentes plus précisément la douane et les forces de l’ordre puissent se réveiller.

Ces stupéfiants ne sont pas entrés par hasard sur le territoire, ils sont importés par certains commerçants depuis Cameroun et ces stupéfiants passent sous le radar des autorités douanières avant de se retrouver au marché.

Quant aux forces de l’ordre, le département de la sécurité publique et celui de l’administration du territoire puissent s’associer afin de sanctionner ceux qui continuent de vendre ces produits dangereux sur les marchés.

L’on se souviens encore de l’initiative du ministère de la sécurité publique en 2022, où des cartons des comprimés et stupéfiants ont été saisis puis incinérés à PK 26 route de Boali.