RCA: où en sommes-nous avec le phénomène de disparition des sexes masculins ?

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Une vue de l'entrée du marché Miskine à Bangui

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 30 octobre 2024—(Ndjoni Sango) : Il y a de cela 2 mois plus précisément au mois d’août que la ville Bangui a été secouée, contaminé par le phénomène de la disparition mystique des sexes masculins. Cependant, il y a eu des cas de certaines victimes de ce mauvais sort qui ont fini par briser le silence et faire un témoignage dont certains qualifient de sorcellerie et d’envoutement à haut niveau par des gens qui entrent illégalement dans le pays.

Il suffit juste qu’une personne se frotte à son prochain pour que son appareil génital masculin disparaisse. Ce phénomène qui a créé la psychose et la panique au sein de la population est aujourd’hui, dans l’oubliette pour certains mais une cicatrice pour certains dont les parents ont été des victimes de ce phénomène bizarre qui dépasse l’entendement de l’homme.

Selon certains témoignages, de nombreux faits divers et même des cas de victimes ont été relevé voir même décrié par les Centrafricains. Dans la nuit du 29 août dans le quartier combattant, une foule immense avec une caravane des conducteurs des mototaxis poursuivaient un véhicule onusien qui selon eux protégeait une femme qui aurait disparu mystiquement le sexe d’un homme au croisement du 8ème arrondissement.

Les autres cas sont ceux du quartier Boy-rab et PK5 où un homme a failli se faire lincher par une foule qui selon elle aurait tenté de disparaître mystiquement le sexe d’un homme après qu’ils se sont frottés en passage.

Ces phénomènes bizarres se produisent le plus souvent lorsqu’on s’approche de la fin d’année et que certains ritualistes renouvellent leur pouvoir maléfique en lançant des mauvais sorts aux autres.

D’autres cas de ce phénomène disent que le sexe ne disparaît pas subitement mais perd juste de forme après quelques heures de contact avec le malfaiteur. Depuis la mise en garde des autorités compétentes sur ces faits, l’on n’entend plus parler de ce phénomène qui a fait couler l’encre dans la société centrafricaine et même dans les services de sécurité publique. Peut-on dire qu’il s’agissait d’une fiction ou de la réalité ?