Par Marly Pala
Bangui 4 octobre 2024—(Ndjoni Sango): La semaine mondiale de la Francophonie scientifique s’est tenue du 14 au 18 octobre 2024 à Toulouse en France dans laquelle, plusieurs pays dont la République centrafricaine y ont pris part. Pour cela, l’Agence Universitaire de la Francophonie a organisé un café-presse pour faire un retour sur les grandes lignes. La rencontre d’échanges a eu lieu le lundi 4 novembre dans la salle de réunion de ladite structure à Bangui en présence du directeur de l’AUF Anicet Doumous, de la chargée de missions du ministère de l’enseignement supérieur et plusieurs étudiants.
Au moins 400 participants venus des pays du monde ont pris part à la 4ème semaine de la Francophonie scientifique tenue du 14 au 18 octobre dernier à Toulouse en France dans laquelle, la République centrafricaine était représentée par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.
Laquelle rencontre, de nombreux axes importants ont été mis sur la table de discussion, d’échanges et de réflexions.
L’une des préoccupations est le lancement de l’Association internationale des Clubs Leaders Etudiants Francophones (CLEF) en l’absence des clubs centrafricains, pourtant elle devient l’une des grandes associations étudiantes au monde avec 220 clubs répartis dans 60 pays. Mais comment faire pour que des clubs étudiants de Centrafrique puissent avoir accès ?
A cette question, Olga Blanche Biteman Mobili, Maître de Conférences à l’Université de Bangui et chargée de missions au ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, présente l’intérieur de ces assises pour que les jeunes étudiants centrafricains puissent parler ce même langage.
« La semaine mondiale de la Francophonie scientifique est un événement qui rassemble des scientifiques, des étudiants et des partenaires qui interviennent dans le domaine scientifique et de la recherche. Au cours de ces assises, il y a eu de Congrès jeunes rassemblant une cinquantaine de représentants des jeunes venus de différents pays francophones du monde et des ministres de l’enseignement supérieur de l’espace francophone, des enseignants et chercheurs et représentants des institutions partenaires avec l’AUF. Et la question de la mobilité des enseignants chercheurs et des étudiants, la mise en place des clubs étudiants francophones étaient également au rendez-vous. Et comme le bureau local de l’AUF a organisé cette activité, nous sommes venus faire la restitution de ces assises et profiter de l’occasion pour présenter à nos jeunes, d’être dans ce réseau avec les autres jeunes du monde entier pour parler le même langage et participer au développement de leur pays dans l’espace francophone », a-t-elle signifié.
Il faut signaler que plusieurs échanges ont également eu lieu entre les étudiants et le directeur de l’AUF à l’issue desquels, des suggestions et canevas concernant la mise en place des clubs ont été initiés et que la direction se dit prête à pister les étudiants qui veulent travailler dans ce sens.
