Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 7 novembre 2024 –(Ndjoni Sango) : Évoquant les multiples crimes commis à l’égard des journalistes et les menaces de morts à leur égard, le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, interpelle les gouvernants lors de la célébration de la journée internationale de fin de l’impunité, le 3 novembre, au siège de l’Union Africaine en Addis-Abeba en Éthiopie, à protéger les journalistes et leur droit dans l’exercice de leur fonction dans le monde.
Cette réaction d’interpeller les dirigeants planétaires à protéger les professionnels des médias réitère l’engagement à aider ceux-ci à poursuivre l’exercice de leur profession sans être inquiétés.
C’est une occasion pour rendre hommage à tous ceux qui ont combattu pour la paix dans le monde et qui sont finalement tombés au prix de leurs sacrifices pour liberté d’expression dans le monde entier.
La résolution de l’Assemblée Générale des nations unies qui a consacré cette journée vise à mettre fin à l’impunité des crimes commis à l’égard des journalistes dans le monde. Cette journée internationale est une occasion pour l’ONU de réaffirmer son engagement pour la liberté de la presse, la sécurité des journalistes dans le monde entier.
II faut dire que la liberté de la presse est une condition nécessaire pour les droits humains, la démocratie et l’Etat de droit. Suivant l’Observatoire de l’Unesco, plus de 1700 journalistes dans le monde entier ont été tués entre 2006 et 2024.
II faut souligner que neuf meurtres sur dix (9/10) des journalistes restent impunis. Une situation alarmante qui appelle à la vigilance et l’implication des dirigeants du monde pour protéger les journalistes et respecter leur droit.