Par Marly Pala
Bangui 12 novembre 2024—(Ndjoni Sango) : Le monde célèbre le 22 octobre de chaque année, la journée de l’énergie durable. Une occasion pour le monde de sensibiliser sur l’importance de différentes composantes de l’énergie. Et la République centrafricaine a décidé de célébrer cette journée en différé le mardi 12 novembre à l’Université de Bangui sur le thème : « Réduire l’impact carbone des déchets, un défi de la transition énergétique pour la production d’énergie verte » afin d’impliquer le corps enseignant et les étudiants dans ce défi surtout en cette période où le monde fait face aux effets de changement climatique.
Plusieurs habitants au monde sont privés d’électricité en cette période du phénomène de changement climatique, selon les analyses des chercheurs. Pour cela, les pays du monde s’activent pour pouvoir favoriser l’accès aux services énergétiques modernes, doubler le taux global d’amélioration de l’efficacité énergétique et également doubler la part des énergies renouvelables dans le monde d’ici 2030.
La République centrafricaine s’inscrit aussi dans cette logique avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD afin de répondre aux besoins en électricité, des populations.
Une occasion pour Bertrand Arthur Piri, ministre chargé du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques de rappeler les enjeux majeurs qui est la fourniture de l’électricité.
« Aujourd’hui, plus de 1,5 milliard d’habitants de la planète sont privés d’électricité. Et cette journée rappelle un des enjeux majeurs de demain qui est celui d’offrir de l’électricité au plus grand nombre d’habitants du globe en général et aux habitants de la République centrafricaine en particulier, car le taux d’accès à l’électricité en RCA est d’environ 8%. Cela signifie que la question d’accès à l’électricité reste une préoccupation majeure pour notre pays. Aussi, il est difficile de parler de l’énergie sans aborder la question cruciale de l’écologie et du développement durable. Le débat entre l’utilisation des énergies fossiles, souvent polluantes et des énergies renouvelables fournies par nature, prend un sens pour arriver à une certaine indépendance énergétique », a-t-il lancé.
Il a par ailleurs ajouté que l’année 2024 est consacrée en République centrafricaine aux lancements des travaux de construction des centrales solaires dans 5 villes des provinces à savoir : Bouar, Bangassou, Nola, Bosssembélé et Birao. Aussi, il sera procédé à la distribution et installation de 60.000 kits solaires dans les ménages, les bâtiments administratifs, les formations sanitaires et les écoles toujours sur financement de la Banque mondiale.
Il faut rappeler que cette cérémonie a pris fin avec la remise des matériels pour la collecte des ordures, à l’Université de Bangui et aussi aux établissements scolaires comme les lycées Barthélémy Boganda, Marie-Jeanne Caron et Martyrs afin que ceux-ci nettoient leurs lieux respectifs tout en utilisant ces déchets pour en faire des matériaux qui constituent les énergies renouvelables non polluantes (Bouteilles plastiques, sachets etc…).