Par Prince NZAPAOKO
Bangui 13 novembre 2024—(Ndjoni Sango) : Un atelier de renforcement des capacités des formateurs à l’élaboration des inventaires participatifs du Patrimoine Culturel Immatériel a été organisé par le ministère en charge des arts de la culture et du tourisme en partenariat avec l’UNESCO ce lundi 11 novembre 2024 dans la salle de conférence du complexe sportif 20.000 places. Ces travaux d’une durée de 10 jours, ont été lancés par la ministre des arts de la culture et du tourisme, Ngola Marie-Françoise Ramadan-Mamata.
La salle de conférence du complexe sportif 20.0000 places a servi de cadre d’échange entre l’expert facilitateur international Paul Akogni venu du Benin, l’expert facilitateur national Alfred Lambert Bonezoui et les formateurs relais issus du projet « Inventaire du patrimoine culturel immatériel des communautés de la préfecture forestière de Lobaye ».
Pour cette première journée, les thématiques débattues sont entre-autres : L’atelier sur l’inventaire avec la participation des communautés, l’introduction à la convention de l’UNESCO de 2003.
Selon l’un des experts de cet atelier, ces travaux de renforcement de capacités permettront aux communautés de préserver ces acquis pour le développement multidimensionnel de la RCA.
« Le Patrimoine Culturel Immatériel ce sont des éléments impalpables des savoirs faire de nos communautés qui sont elles-mêmes les génératrices. L’idée est de les accompagner à mieux préserver les éléments positifs de ces savoirs dans le but d’aider non seulement la communauté mais également la nation toute entière. Ce sont des éléments qu’on peut avoir en partage pour régler un certain nombre de question relative au développement matériel, dans le plan du savoir-être et le savoir-faire. Ce sont dons ces éléments qu’on n’est appelé à faire valoir dans le cadre de cette convention », a fait savoir Alfred Lambert Bonezoui Inspecteur Central au ministère des arts de la culture et du tourisme, expert facilitateur national à cet atelier.
Il a par la suite montré les différentes cibles qui ont pris part à cet atelier de renforcement de capacités.
« L’UNESCO a appuyé la République centrafricaine pour faire une intervention concernant les communautés de la Lobaye. 10 communautés de la préfecture de la Lobaye ont été identifiées pour bénéficier de cette formation. Aujourd’hui, c’est la première séance de formation des formateurs à la fois au niveau central c’est-à-dire du ministère de la culture et du tourisme mais également des autres associations qui interviennent dans le domaine, des communautés qui sont là pour être formés afin de prendre en main le programme de sauvegarde et de promotion de leur propre Patrimoine Culturel Immatériel », a-t-il ajouté.
Il a par la fin mentionner l’impact de ces travaux de formation pour les communautés conviées.
« A l’issue de cette formation, il y aura des travaux de terrain parce qu’ils auront déjà tous les outils nécessaires d’intervention à identifier les éléments positifs de leurs Patrimoine Culturel Immatériel. Ils vont donc les inventorier, et aussi de prendre connaissance de l’importance de ce que ces éléments représentent pour leur survie et celle de la nation du point de vue de la création de la richesse, de la citoyenneté », a-t-il conclu.
La République centrafricaine fait partie des pays qui ont pris part à la signature de la convention de l’UNESCO de 2003, qui s’intéresse sur les questions du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI).
Cette convention a été ratifiée en 2004 et c’est dans ce cadre que le gouvernement Centrafricain a entrepris un certain nombre d’activité avec l’appui technique et financier des partenaires traditionnels plus précisément ceux de l’UNESCO pour la mise en œuvre de ce projet en République centrafricaine.