Par Mamadou NGAINAM
Bangui 20 novembre 2024—(Ndjoni Sango) : Armel Sayo, un leader rebelle notoire, a récemment annoncé sa participation à une nouvelle coalition de groupes armés dans un pays touché par des conflits internes. Cette coalition vise à unifier les forces rebelles pour lutter contre le gouvernement en place, qu’ils accusent de corruption et de répression des droits de l’homme. Sayo, qui a gagné entre temps en notoriété pour sa nomination au gouvernement, cherche à rassembler divers groupes hétérogènes, souvent en désaccord, sous une même bannière.
Les motivations derrière la création de cette coalition semblent être doubles. D’une part, il y a une volonté de renforcer la lutte contre les forces gouvernementales, qui ont intensifié leurs opérations militaires dans certaines régions. D’autre part, cette alliance pourrait également viser à gagner un meilleur soutien international en affichant une façade unifiée.
Cependant, la question de la loyauté au sein de cette coalition demeure problématique, les rivalités entre les anarchistes, les nationalistes et d’autres factions risquant de créer des tensions internes.
La communauté internationale, tout en surveillant cette évolution, reste préoccupée par les répercussions d’une telle coalition. Les rapports sur la violence dans les zones touchées, ainsi que les violations des droits de l’homme, suscitent des inquiétudes quant à la stabilité future du pays.
Les observateurs craignent que cette unification des forces rebelles ne conduise à une escalade des hostilités, rendant la situation encore plus imprévisible au sein des mouvements rebelles et leurs sponsors du moment où les autorités centrafricaines consolident la coopération avec la communauté internationale.
En résumé, la participation d’Armel Sayo à cette nouvelle coalition rebelle représente un tournant potentiel dans le paysage conflictuel du pays. Les implications de cette alliance, tant sur le plan national qu’international, devront être suivies de près dans les semaines à venir.