Par Marly Pala
Bangui 20 novembre 2024—(Ndjoni Sango) : Le projet capital humain Maïngo, initié par le gouvernement et financé par la Banque mondiale, travaille depuis deux ans et demi pour l’autonomisation des femmes et filles. Et après plusieurs mois d’exécution des activités auprès des populations bénéficiaires et des espaces sûrs, une mission d’audit de la Banque mondiale conduite par son Manager est arrivée à Bangui pour une visite terrain datant du 18 au 22 novembre 2024.
Le projet capital humain Maïngo financé par la Banque mondiale est instauré en République centrafricaine sur l’initiative du gouvernement centrafricain afin de promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles, l’éducation, la santé et la promotion du genre comme définies, ses différentes composantes.
Et l’un des principaux axes de ce projet est l’installation des espaces sûrs qui visent à renforcer les capacités des bénéficiaires filles déscolarisées dont la tranche d’âges varie de 10 à 24 ans afin de les initier à l’alphabétisation et autres domaines d’éducation, mais également l’octroi des bourses aux élèves filles de premiers cycles des établissements secondaires.
Après deux années et demi d’activités auprès des populations, l’heure est à l’évaluation. C’est dans ce sens que qu’une mission d’audit de la Banque mondiale conduite par le Manager du département d’audit a effectué une mission à Bangui dans l’objectif de visiter les activités que mènent les espaces sûrs.
L’une des visites a eu lieu le mardi 19 novembre au sein de l’espace sûr de Sakapamborla situé dans la commune de Bimbo 3 où les bénéficiaires ont témoigné l’importance de l’alphabétisation et le changement qu’elles ont constaté dans leur vie quotidien et leurs foyers respectifs après avoir intégré le milieu des espaces sûrs.
Il faut signaler que cette mission d’audit vise également à échanger avec les unités de gestion des projets, notamment celles du projet Maïngo et du Projet d’Urgence de Rétablissement des Infrastructures et de la Connectivité en Centrafrique (PURIC). Mais également, effectuer une visite de terrain des activités mises en œuvre par le projet Maïngo, précisément les activités des espaces sûrs.