Par Socrate FIBANGA
Bangui 22 novembre 2024-(Ndjoni Sango) : Le gouvernement centrafricain pour exprimer sa solidarité avec le gouvernement camerounais réagit suite à la mort tragique d’un conducteur camerounais en terres centrafricaines. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur du Cameroun en RCA signée par le ministre de la défense nationale, celui-ci a tenu à adresser les condoléances les plus émues du gouvernement centrafricain au peuple frère du Cameroun.
Suite à la mort tragique d’un conducteur de camion camerounais survenu au village Bogoin à l’issue d’une violence perpétrée contre son camion, le gouvernement centrafricain par principe de solidarité envers le gouvernement camerounais a adressé ses condoléances les plus attristées au peuple frère du Cameroun. Le ministre de la défense nationale, Rameaux-Claude Bireau a adressé ce jour une lettre de condoléances à l’ambassadeur du Cameroun en Centrafrique.
Tout en exprimant sa consternation par rapport aux actes violents qui ont conduit à la mort de M. MOHAMADOU AWAL, le ministre de la défense nationale a tenu à réaffirmer la solidarité des plus hautes autorités centrafricaines et du peuple centrafricain frère avec le peuple camerounais.
« C’est avec beaucoup de consternation que le ministère de la défense nationale a appris les actes de violences perpétrés au village Bogoin contre un véhicule des alliés ayant entrainé le décès de M. MOHAMADOU AWAL, de nationalité camerounaise. Je voudrais au nom de Son Excellence M. le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, à celui du 1er ministre, Chef du gouvernement ainsi qu’au mien propre, adresser toutes mes condoléances les plus attristées au peuple frère de la République du Cameroun et à la famille endeuillée. Que son âme repose en paix auprès de Dieu tout-puissant. » Peut-on lire dans le communiqué signé par Rameaux-Claude Bireau.
La mort tragique de ce conducteur camerounais, il faut le rappeler a ému le peuple centrafricain et le gouvernement centrafricain a pris les dispositions nécessaires pour son corps qui est déjà rapatrié dans sa terre natale.