Par Marly Pala
Bangui 6 décembre 2024—(Ndjoni Sango). Au moins 11 zones de Bangui sont identifiées pour résoudre le problème d’inondations. Ceci, par le Projet Villes Inclusives et Résilientes, sur le financement de la Banque mondiale. Pour cela, un atelier de présentation et de validation est organisé ce jeudi 5 décembre dans la salle de réunion du Complexe international Galaxy entre les membres dudit projet, les comités techniques locaux de Bangui et les partenaires financiers pour la priorisation des zones.
La République centrafricaine fait face à de sérieux problèmes d’inondations, provoquées par les précipitations des pluies, mais également par l’absence de drainage qui puisse conduire les eaux. Et pour remédier à cela, des études ont été menées par des comités afin d’identifier les zones concernées de la capitale.
C’est dans ce sens que PROVIR, les comités techniques locaux et les bailleurs ont ciblé 11 zones de Bangui, mais avec un montant de 88 millions de dollars alors que l’enveloppe sur place contient seulement 30.000 millions de dollars.
A cet effet, lors de cet atelier de présentation les parties prenantes ont décidé à l’unanimité de prioriser certaines zones en attendant la suite comme explique Arthur Dezogba, chargé de mission en matière de l’urbanisme et de la ville et point focal de projet PROVIR.
« Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour présenter le résultat de drone que nous avons lancé sur la ville de Bangui afin de pouvoir obtenir le modèle numérique de terrain et identifier les problèmes d’inondations pour faire le drainage qui va conduire les eaux jusqu’à la rivière Oubangui. Et le projet a pour objectif de construire les infrastructures résilientes pour réduire le phénomène des inondations. Et le coût des travaux pour les 11 zones détectées s’élève à 88 millions de dollars, alors que le projet ne dispose que de 30 millions de dollars. C’est pourquoi nous sommes venus pour qu’ensemble, nous puissions nous accorder sur les zones priorisées afin que les experts puissent descendre sur le terrain et faire des études en profondeur à l’issue desquelles, l’appel d’offre sera lancé pour recruter les entreprises qui vont exécuter les travaux », a-t-il expliqué.
Il faut citer qu’à l’issue de cette rencontre, les parties prenantes ont unanimement décidé de cibler les zones du 4ème arrondissement (Ngoubagara), de Sapéké, Pétévo et MPoko-Bac, les secteurs derrière l’aéroport (Boulata, Kokoro Boeing etc…) et une partie de 8ème arrondissement notamment Ngola en priorité pour cette première phase en attendant la suite.