Par Jolidon Josiana TCHECKOE
Bangui 12 décembre 2024—(Ndjoni Sango) : Le Consortium des Médias Privés de Centrafrique (COMECA) et le Groupement de la Presse Privée Indépendant de Centrafrique (GEPPIC), avec l’appui de la MINUSCA, ont organisé un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias publics et privés sur le rôle des médias centrafricains dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Cet atelier a eu lieu mardi 10 décembre au Centre Mgr CUCHEROUSSET, en présence de nombreux professionnels des médias publics et privés, dont il y a des intervenants qui présentent des exposés sur les Violences Basées sur le Genre. Une présentation du module sur la situation générale de la VBG en Centrafrique de magistrat Gervais Francis Voyemakoua qui évoque les enjeux.
« D’abord les violences basées sur le genre est une infraction pénale parce que ce sont des actes incriminés prévus et réprimés par les dispositions de la législation pénale en République Centrafricaine en réalité il s’agit des actes qui entraine des préjugistes morales, physiques, psychologiques et économiques. Et il existe plusieurs types de VBG, mais généralement on parle de VBG lorsqu’il y a le viol avec pénétration, l’agression sexuelle, violence physique, violence psychologique, demi-de-ressource, le mariage forcé » a-t-il-expliqué
Il est important de rappeler que les violences basées sur le genre est une infraction punie par la loi, c’est-à-dire par la législation pénale centrafricaine, plusieurs textes entrainant à la matière. Etant comme une infraction pénale, les auteurs de ces actes doivent être punis conformément à la loi.
