RCA: la problématique de l’avenir de la jeunesse

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Vue partielle du centre ville de Bangui

Par Alfred RONYS YEMETCHIPA

Bangui 18 décembre 2024 –(Ndjoni Sango) :  Le niveau des comportements de la jeunesse observés  commence à s’inquiéter. Avec la dépravation des mœurs qui s’explique par le non observation de l’éthique et de la morale, la jeunesse est exposée à un avenir incertain, si bien que cela suscite des interrogations sur l’avenir de la jeunesse en Centrafrique. 

Selon le constat actuel, la dépravation des mœurs observée en milieu jeune mine les valeurs de la communauté. Et si les parents, autorités gouvernementale et ecclésiastique ne font rien, l’avenir de la jeunesse sera hypothéqué.

De l’avis d’une autorité ecclésiastique, le relâchement des parents, des autorités gouvernementales, des encadreurs sont les facteurs contribuant à la dépravation des mœurs.

« Dans la société si nous voyons que les parents ne s’occupent pas bien de leurs enfants, les encadreurs ne s’occupent pas bien de ceux qui sont entre leur main et aussi l’Etat Centrafricain qui est la base de l’éducation des enfants lâche un peu la responsabilité, cette situation les interpelle à la prise de conscience », a-t-il remarqué

Poursuivant dans cet ordre d’idée, celui-ci souligne que les gens ne connaissent pas bien les jeunes avec leurs besoins pour proposer des pistes des solutions idoines.

« Est-ce nous avons réfléchi un instant sur les besoins de la jeunesse. Quel est le besoin des jeunes à l’heure actuelle ? J’ai pris part récemment  à la validation du code de bonne conduite à la FATEB où nous avons  constaté de  choses d’une grande importance parmi les jeunes. Mais si nous ne les écoutons pas et les entendons pas sans connaitre leurs besoins ça va être plus grave demain de ce que nous constatons maintenant. Un jeune nous a témoigné que les drogues que nous prenions nous les achetons avec de l’argent. II suffit seulement de prendre les coques d’arachide et rendre en poudre devient une drogue efficace pour nous souler pendant des heures. Mais si nous continuons cultivons de cultiver l’arachide en grande quantité quel sera l’avenir de la jeunesse ? », A-t-il ajouté

II a par ailleurs interpelé les autorités Centrafricaines, ecclésiastiques en plus les parents de prendre la conscience de cette dépravation, de mettre la main à la patte afin de ne pas hypothéquer l’avenir de la  jeunesse en Centrafrique tout en mettant un accent particulier sur  une formation adéquate pour les  jeunes afin  que ceux-ci deviennent demain  des responsables pour encadrer le pays.