Par Marly Pala
Bangui 2 janvier 2025—(Ndjoni Sango) : Le jour de l’an est célébré dans toutes les localités de la République centrafricaine pour marquer le passage de 2024 à 2025. Pour cette année, la particularité est que les crépitements d’armes sont en baisse après les mesures prises par les autorités militaires y relatives. C’est le constat fait dans les différents quartiers du 5ème arrondissement de la ville de Bangui.
Le passage d’une année à une autre est toujours marqué par des manifestations conviviales et de partage entre les parents, amis et connaissances. Et ce, à travers le monde.
La République centrafricaine connaît également ce genre de manifestations, mais la particularité est que ce moment de joie finit parfois par des drames provoqués par les blessures, voire de tuerie suite aux balles perdues tirées lors des manifestations.
Et pour atténuer ces cas, le gouvernement et les autorités militaires ont pris des mesures strictes visant à punir ces personnes militaires ou civiles qui se lanceront dans les crépitements des armes ou encore les jets de pétards. Ce qui est observé dans certaines localités à l’exemple de quartier Banga 1 dans le 5èmearrondissement. Ce que témoigne François Dimanche, chef dudit quartier.
« Je suis satisfait de voir que les habitants de ma localité ont respecté les ordres donnés par les autorités. Car chaque fois qu’il y a le réveillon du nouvel an, il ne manque pas le fait d’enregistrer des cas de blessures ou de problème de cœur suit au jet de pétards. Mais après que les autorités ont mis des pressions pour réprimer ces cas, nous avons pu passer la fête du nouvel an dans la sérénité, ce qui est une satisfaction », a affirmé l’autorité locale de Banga 1.
Même des mesures de répression contre les tireurs d’armes et des usagers de pétards sont observées, le phénomène de Vuvuzela est un élément qui provoque de malaise chez certaines personnes souffrantes de différentes maladies.