Par Alfred RONYS YEMETCHIPA SAWOUYA
Bangui 9 janvier 2025 –(Ndjoni Sango) : De toute évidence le militant de la démocratie, l’élu de la nation Joseph Bendounga a occupé des postes de la responsabilité dans ce pays, notamment les postes de ministre délégué de l’agriculture, le président de la délégation spécial de la ville de Bangui et l’élu de la nation, le dernier poste occupé jusqu’à sa mort. Malheureusement, celui-ci a été inhumé de manière incroyable selon un soi-disant testament que son corps ne fait pas l’objet de conservation à la morgue. A ce sujet, les autorités sont appelées à empêcher ces pratiques qui risquent de prendre de l’ampleur dans le futur.
En effet, le président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance de l’Evolution du Centrafrique (MDREC) ne mérite pas d’être inhumé come à l’époque d’antan où on creusait la tombe en faisant une cloison. Une personnalité de tel statut mérite nécessairement un dernier honneur après tous les services rendus à la nation.
Les centrafricains ne s’attendaient pas à une telle pratique qui livre de l’opprobe sur un valeureux fils du pays qui a combattu avec abnégation pour la démocratie depuis l’avènement du multipartisme en 1990 où tous les pays de l’Afrique Centrale doivent aller vers la démocratie.
Pour un Centrafricain lambda le gouvernement doit faire preuve de responsabilité en usant des moyens qu’il faut pour combattre cette pratique.
« Nous sommes déçus d’une telle pratique qui gangrène notre communauté. La façon dont les parents ont réagi pour inhumer le corps du député de la nation Joseph Bendouga nous écœure tous et ne laisse personne indifférente. On a l’impression d’un pays sans loi où les gens agissent de la façon qui leur semble bonne. Même un fou qui erre dans les quartiers a des parents et les familles Africaines sont nombreuses et la République Centrafricaine ne fait pas d’exception », a-t-il regretté.
Pour mémoire le syndicaliste coordonnateur des enseignants du F1et F2 Innocent Kereguélé décédé le 5 décembre 2024 était inhumé sans cérémonie officielle.
II rappelle par ailleurs que le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour étouffer cette pratique à la racine qui risque de devenir un fléau pour servir d’exemple à d’autres qui envisageraient une telle pratique.