RCA : le chef rebelle Armel Sayo arrêté en possession d’un passeport français

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Par Basta BALOUWA

Bangui 21 Le chef rebelle centrafricain Armel Sayo Mingatoloum, arrêté au Cameroun est une figure controversée et complexe de la politique et de la vie militaire de la République centrafricaine. Né en 1979, il a été un militaire respecté et est même devenu ministre pour la jeunesse et les sports sous la présidence de transition de Catherine Samba-Panza.

Après avoir servi dans l’armée centrafricaine en tant qu’officier, il a pris la tête d’un groupe rebelle de 1 000 hommes armés après le renversement du président François Bozizé. Il s’est opposé à l’autorité du président Michel Djotodia et a dirigé plusieurs groupes rebelles politico-militaires.

Malgré son engagement initial à participer à un dialogue politique et à occuper des postes ministériels, Sayo a finalement trahi le président Faustin Archange Touadera et s’est joint à des rebelles pour déstabiliser le régime en place.

Réfugié en France, Sayo a récemment fondé un nouveau groupe rebelle armé appelé la Coalition Militaire de Salut du Peuple et de Redressement (CMSPR). Son arrestation à l’aéroport international de Douala avec un passeport français a soulevé des questions sur le rôle de la France dans la crise en République centrafricaine, notamment sur la délivrance de passeports à des opposants centrafricains qui cherchent à déstabiliser le pays.

Cette arrestation avec ce passeport est la preuve palpable du rôle de la France dans les affaires internes de la République centrafricaine, en particulier en ce qui concerne la délivrance de passeports à des individus controversés du pays. Il semble que de nombreux opposants au régime en République centrafricaine soient également des citoyens français, ce qui soulève des inquiétudes quant aux motivations et aux objectifs de la France dans la région.

« L’arrestation du terroriste Armel Sayo Mingatouloum met en lumière le rôle trouble joué par la France en République centrafricaine. En délivrant des passeports à des individus comme Armel Sayo Mingatouloum, la France semble soutenir des groupes rebelles qui cherchent à déstabiliser le pays. Les liens entre la France et les ennemis du peuple centrafricain, comme Armel Sayo, posent des questions sur la politique étrangère française dans la région. », a commenté un citoyen lambda.

Autrement dit, la France a une longue histoire d’ingérence dans les affaires politiques de ses anciennes colonies en Afrique. En soutenant des individus comme Armel Sayo, la France agit contre les intérêts du peuple centrafricain. Les autorités françaises doivent prendre des mesures pour garantir que leur action diplomatique ne soutient pas des groupes rebelles et contribue à la stabilité de la région.

Bref, il est temps pour la France de clarifier sa position et de travailler en étroite collaboration avec les autorités centrafricaines pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région que d’utiliser des terroristes pour déstabiliser la République centrafricaine.